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Génériques: Daiichi Sankyo soutient Ranbaxy après une nouvelle interdiction d'exporter de la FDA

Génériques: Daiichi Sankyo soutient Ranbaxy après une nouvelle interdiction d'exporter de la FDA

Le laboratoire pharmaceutique japonais Daiichi Sankyo a annoncé vendredi soutenir sa filiale indienne de produits génériques Ranbaxy pour lever l'interdiction des autorités américaines de distribuer aux Etats-Unis des médicaments de son usine de Toansa, la 4e visée.

Ce site du nord de l'Inde a fait l'objet récemment d'une inspection de l'Agence américaine des médicaments (FDA), à la suite de laquelle a été délivré le 13 janvier un document appelé "Form 483" qui précise les problèmes relevés.

Mais jeudi, sans détailler tous les reproches faits à l'adresse de Ranbaxy, la FDA a en plus interdit au laboratoire de vendre sur le marché américain des produits sortant de cette usine ou de sa filiale Ohm Laboratories du New Jersey (côte est des Etats-Unis).

"A la suite de la réception du document Form 483, Ranbaxy avait déjà suspendu l'exportation de Toansa vers les Etats-Unis", a expliqué Daiichi Sankyo dans un communiqué diffusé vendredi au Japon.

Puis d'ajouter: "nous allons soutenir Ranbaxy qui doit prendre des mesures pour solutionner ce problème", tout en indiquant que les deux entreprises travaillent déjà par ailleurs pour améliorer les pratiques de Ranbaxy.

La FDA avait en effet déjà trois autres sites de production de Ranbaxy dans le collimateur avant que ne tombe cette nouvelle interdiction.

Deux usines (Dewas et Paonta Sahib) n'ont plus le droit d'exporter aux Etats-Unis depuis 2008 et une troisième (Mohali), pourtant fraîchement rénovée, depuis septembre dernier.

En janvier 2012, Ranbaxy a fait l'objet d'un injonction permanente de la part de la même administration américaine qui a accusé le groupe de "violation de la régulation sur la fabrication des médicaments et de falsification d'informations sur les demandes d'autorisation". Aux usines de Dewas, Paonta Sahib et Mohali déjà concernées par cette ordonnance d'amélioration des pratiques, s'ajoute désormais celle de Toansa.

Daiichi Sankyo avait pris en 2008 le contrôle de 64% de Ranbaxy pour 3 milliards d'euros à l'époque, dans le but de s'offrir des débouchés nouveaux dans le domaine des médicaments génériques alors jugés très prometteurs.

Depuis pourtant, cette filiale est une source de problèmes à cause de ses démêlés avec le régulateur américain.

"Les conséquences de cette nouvelle interdiction sur les comptes du groupe seront détaillées dès qu'elles auront été éclaircies", s'est borné à déclarer Daiichi Sankyo dans son communiqué.

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