Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des chercheurs prédisent le déclin de Facebook

Des chercheurs prédisent le déclin de Facebook

Le réseau social Facebook pourrait subir le même sort que son prédécesseur MySpace, croient deux étudiants au doctorat en ingénierie mécanique et aérospatiale de l'Université Princeton, au New Jersey.

En se basant sur les données de Google Trends, qui documente les recherches par mots-clés, ils prédisent que Facebook diminuera de 20 % par rapport à sa taille maximale d'ici décembre 2014. En 2017, le réseau de Mark Zuckerberg aura perdu 80 % de ses « amis », prévoient les chercheurs.

John Cannarella et Joshua Spechler utilisent un modèle épidémiologique pour prédire le destin de Facebook. Ils affirment que l'évolution de la popularité des réseaux sociaux est comparable à la progression des infections contagieuses.

La phase d'abandon d'un réseau serait ainsi similaire à celle du rétablissement, dans le domaine épidémiologique. Ils constatent que la popularité du site MySpace a connu un pic en 2008 avant de décroître progressivement. Dans leur étude, qui est en cours d'évaluation par leurs pairs, les deux étudiants de la prestigieuse université ajoutent que Facebook et MySpace présentent des courbes de recherches Google très similaires.

D'autres chercheurs ont déjà documenté la perte récente des plus jeunes utilisateurs de Facebook. Selon une étude démographique réalisée par iStrategyLab, le nombre d'utilisateurs américains âgés de 13 à 17 ans a fondu de 25 % depuis trois ans, et cette tranche d'âge ne forme plus que 5,4 % des membres du réseau social aux États-Unis.

Facebook, qui aura dix ans le mois prochain, compte plus de 1,1 milliard d'usagers. La fortune de son fondateur, Mark Zuckerberg, est estimée à 19 milliards de dollars.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.