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Richesse des élites chinoises : Pékin proteste

Richesse des élites chinoises : Pékin proteste

Le gouvernement chinois a déploré mercredi la publication simultanée par plusieurs journaux occidentaux d'une enquête sur la richesse des élites communistes du pays cachée dans des paradis fiscaux, y voyant des arrière-pensées.

Les autorités ont parallèlement bloqué des sites web et censuré sur Internet toute référence à ce sujet.

L'enquête, fruit du travail du Consortium international des journalistes d'investigation, a été diffusée mardi soir par des organes comme Le Monde en France, The Guardian en Grande-Bretagne ou El Pais en Espagne.

Elle montre que des proches des plus hauts dirigeants chinois, dont le président Xi Jinping et l'ancien premier ministre Wen Jiabao, utilisent des paradis fiscaux comme les îles Vierges britanniques.

Reuters n'a pu confirmer le contenu de l'enquête.

Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang a déclaré ne pas « connaître la situation en détail. »

« Mais du point de vue d'un lecteur, la logique des articles concernés est difficile à comprendre. Cela ne peut qu'inciter à penser qu'il y a une intention derrière », a-t-il dit.

L'accès aux sites web du Guardian, d'El Pais, du Globe and Mail et du Monde a été bloqué en Chine par les autorités.

Sur la plateforme de microblogging Sina Weibo, une page blanche s'affiche en réponse aux recherches du mot « offshore » ou « princeling » (les princes rouges, nom donné aux héritiers des dirigeants historiques de la Chine communiste).

Les autorités ont arrêté une vingtaine de militants qui faisaient campagne pour que les responsables dévoilent leur patrimoine au public. Le plus en vue d'entre eux, Xu Zhiyong, a comparu mercredi devant un tribunal.

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