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Emirats: un Sri Lankais reconnu coupable de meurtre exécuté

Emirats: un Sri Lankais reconnu coupable de meurtre exécuté

Un Sri Lankais reconnu coupable du meurtre il y a huit ans d'un Emirati a été exécuté dans l'émirat conservateur de Sharjah, a rapporté mercredi le quotidien anglophone Gulf News.

L'homme, âgé de 26 ans, est passé devant le peloton d'exécution mardi, après que la famille de la victime a refusé une compensation financière, dite "prix du sang" selon la loi inspirée de la charia.

Selon le quotidien, le Sri Lankais avait délibérément percuté avec sa voiture l'Emirati pour le tuer, en raison d'une dispute sur de l'argent, en 2006.

Mais Amnesty international a affirmé que Ravindra Krishna Pillai, un employé de maison, avait "accidentellement" percuté un Emirati, ami de la famille de son employeur, en tentant de fuir ce dernier qui voulait l'agresser sexuellement.

L'organisation de défense des droits de l'homme a affirmé dans un communiqué mercredi que le procès avait été "inique" et que l'accusé n'avait pas eu accès à un avocat commis d'office.

La soeur du malheureux et un prêtre n'ont pas été autorisés à entrer dans la prison de Sharjah où il était détenu pour lui faire leurs adieux, a ajouté le communiqué selon lequel la soeur du Sri Lankais "tente de rassembler les fonds nécessaires pour rapatrier son corps".

Les exécutions sont rares aux Émirats arabes unis, dont fait partie Sharjah, et la dernière remonte à février 2011, lorsqu'un Émirati coupable du viol et du meurtre d'un enfant pakistanais de quatre ans dans une mosquée à Dubaï, avait été exécuté.

Selon Amnesty, depuis 1997, 13 personnes ont été exécutées aux Émirats. Des dizaines d'autres ont été condamnées à mort mais les peines de mort sont souvent commuées en réclusion à perpétuité.

bur-lyn/at/vl/ai

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