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Vaccin contre la grippe : personnes à risque en premier

Vaccin contre la grippe : personnes à risque en premier

La direction de la santé publique a resserré la gestion de ses vaccins saisonniers contre la grippe. Comme la demande est grande cette année, elle doit d'abord s'assurer que les personnes à risques aient accès au vaccin en priorité.

Jusqu'à la fin de la saison, les cliniques médicales et les pharmacies n'offriront plus le vaccin, qui sera disponible en CLSC, précise Marie-Claude Messely, médecin conseil à la direction de la santé publique de la capitale nationale. « On tient toujours compte de ce qui a été donné l'année dernière, mais là on va au-delà, explique-t-elle. On a des doses suffisantes pour l'instant, mais quand même, il faut les gérer vraiment de façon serrée. »

Le H1N1 réapparaît en force

Pendant ce temps, les médecins notent une recrudescence des cas de H1N1 qui commence peu à peu à se transformer.

Au laboratoire de référence à Winnipeg, deux des 243 souches analysées ont muté de façons significatives. À Québec, on a réalisé une quinzaine d'analyses, et selon le docteur Guy Boivin du centre de recherche du CHU de Québec, neuf cas de grippe sur 10 sont causés cette saison par le virus AH1N1.

« Nous ici on a examiné un certain nombre de virus H1N1 qu'on a détecté dans la région de Québec depuis la fin décembre, affirme-t-il. On a trois, quatre mutations par rapport à la souche de 2009 et par rapport à la souche du vaccin. »

Mais le docteur tient à préciser que ces mutations ne sont pas assez nombreuses pour que le virus soit différent de façon significative. Le vaccin reste efficace pour la saison.

Les recherches visent toutefois à se préparer lorsque la mutation du virus en exigera un nouveau. « C'est dans l'ordre normal des choses que le virus à un moment donnée, le H1N1, change significativement et qu'on doit changer la souche dans le vaccin », ajoute le docteur Boivin.

Pour savoir quand le vaccin perdra de son efficacité, il faut décortiquer le virus pour le comparer à celui de 2009. Une des particularités cette saison, c'est que le virus affecte les 0-5 ans, qui n'étaient pas nés lors de la pandémie de 2009.

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