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France et Pays-Bas se disent "oui", Hollande muet sur l'avenir de son couple

France et Pays-Bas se disent "oui", Hollande muet sur l'avenir de son couple

Le libéral Mark Rutte et le désormais social-démocrate assumé François Hollande se sont "dit oui" lundi pour un renforcement des relations entre la France et les Pays-Bas, tandis que le président Français est resté muet sur l'avenir de son couple.

Valérie Trierweiler "va mieux, elle se repose en ce moment à la résidence de la Lanterne. Je n'ai aucun autre commentaire à faire", a affirmé, laconique, le président français refusant de répondre à la question qui taraude toujours la presse : sa compagne Valérie Trierweiler est-elle toujours première dame?

M. Hollande effectuait aux Pays-Bas son premier voyage à l'étranger depuis la révélation il y a 10 jours, dans la presse people, de sa liaison avec Julie Gayet, une actrice de 41 ans.

Alors que Mme Trierweiler, sous le choc de ses révélations se repose pour quelques jours dans la résidence présidentielle de Lanterne, proche du château de Versailles, il a été accueilli seul au Palais de Noordeinde de La Haye, par le roi Willem-Alexander et son épouse Maxima.

Toute la journée, il a soigneusement éviter d'aborder ce sujet alors que la presse néerlandaise se posait elle aussi des questions sur l'avenir de sa compagne journaliste à Paris-Match, avec laquelle il n'est pas marié.

Le président a promis la semaine dernière qu'il clarifierait la situation de son couple, avant sa visite d'Etat aux Etats-Unis prévue le 11 février.

Entre-temps, il doit se rendre au Vatican vendredi prochain, pour rencontrer le Pape François, en Turquie les 27 et 28 janvier et à Londres le 31.

Sur le plan diplomatique, le déplacement de M. Hollande aux Pays-Bas, le premier d'un président Français depuis 14 ans, s'est déroulé sous le signe du réchauffement.

Tandis que M. Hollande, affichant le plus clair du temps sa bonne humeur, vantait "une nouvelle alliance" pour porter "un message européen et sortir le plus vite possible nos pays d'une croissance trop faible", M. Rutte a carrément proclamé qu'entre les deux deux pays, "le temps des non est définitivement révolu".

Désormais "la France et les Pays-Bas se disent oui, oui au renforcement de la coopération bilatérale, oui à une Europe de la croissance et de l'emploi", a-t-il lancé, devant un parterre de chefs d'entreprises français et néerlandais.

Le Premier ministre libéral a également salué "le pacte de responsabilité" que M. Hollande a proposé aux entreprises. En substance, un allègement de charges de 30 milliards d'euros contre des créations d'emplois.

Concrètement les deux dirigeants ont signé une déclaration de partenariat, soulignant leur volonté commune d'une "Union européenne plus claire, plus simple, plus efficace". Ils ont également souhaité que soient données "des priorités claires à la commission européenne", après les élections de mai renouvelant le Parlement de Strasbourg.

Accompagné de trois ministres et de plusieurs grands patrons français, M. Hollande a aussi appelé son partenaire néerlandais à "élever encore le niveau de nos échanges et de nos investissements", soulignant que le volume des échanges franco-néerlandais dépasse déjà 40 milliards d'euros.

Il s'était auparavant rendu au siège de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques), chargée par l'ONU de veiller à la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici fin juin.

M. Hollande a profité de l'occasion pour rappeler que tous les pays participants à la conférence de Genève II devraient accepter l'objectif d'une transition politique en Syrie.

Concernant la Centrafrique, où la France est engagée dans une opération militaire périlleuse, "il y a surtout un besoin d'aide humanitaire, c'est ce que j'attends de l'Europe", a déclaré M. Hollande alors que les ministres de la Défense européens ont décidé lundi à Bruxelles l'envoi d'une mission de soutien dans ce pays toujours en proie au chaos.

Le président français a remercié le chef du gouvernement des Pays-Bas pour le projet d'envoyer 400 soldats néerlandais au Mali, où la France est engagée depuis un an.

swi/rh/mr

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