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Des blogueurs arabes réunis pour renforcer le cybermilitantisme

Des blogueurs arabes réunis pour renforcer le cybermilitantisme

Des blogueurs arabes ont discuté à Amman lundi des moyens d'améliorer l'activisme en ligne à l'ouverture d'une rencontre de quatre jours sur les enjeux auxquels sont confrontés les cybermilitants trois années après le début du Printemps arabe.

"Les discussions aujourd'hui ont porté sur la sécurité en ligne et la façon se défendre à travers internet", a expliqué à l'AFP Leïla Nachawtai, coordinatrice médias du 4e sommet des blogueurs arabes.

Venus de différents pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, les blogueurs doivent "débattre et développer des stratégies pour faire face aux nouveaux enjeux", ont expliqué les organisateurs dans un communiqué.

"Ce sommet est très important pour explorer de nouveaux moyens de rendre compte de l'actualité et pour améliorer notre rôle en tant que blogueurs et militants", a assuré Mme Nachawtai.

Les débats, qui doivent également aborder les questions de censure et de surveillance, ne seront ouverts aux médias que le dernier jour, jeudi.

Parmi les participants figure Farea al-Muslimi, un militant et journaliste yéménite qui avait prononcé un discours devant des parlementaires américains l'année dernière pour dénoncer les attaques de drones dans son pays. Il fait partie des 100 "acteurs du changement planétaire" désignés pour 2013 par le magazine Foreign Policy.

Le commentateur Sultan al-Qassemi, basé à Dubaï et figurant parmi les "140 meilleurs comptes Twitter" listés par le magazine Times en 2011, est également présent.

De nombreux militants dans la région affirment que les réseaux sociaux ont contribué à maintenir l'élan du Printemps arabe, qui a conduit à la chute des régimes en place en Tunisie, Egypte, Libye et au Yémen.

"Les incertitudes qui entourent le futur et la polarisation politique de la région ont rendu le processus de transition vers la démocratie difficile et souvent douloureux, particulièrement pour les internautes, comme nous, qui ont soutenu et alimenté" ce processus, ont expliqué les organisateurs.

"L'état désespéré dans lequel se trouve la région --et l'influence sans cesse croissante d'internet et des réseaux sociaux-- ont rendu ce sommet d'autant plus urgent", ont-ils ajouté.

msh-akh/faa/cco

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