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Centrafrique : nouvelle présidente et des soldats européens attendus

Centrafrique : nouvelle présidente et des soldats européens attendus

Le Conseil national de transition, le Parlement provisoire centrafricain, a élu lundi la mairesse de Bangui, Catherine Samba-Panza, à la présidence intérimaire du pays.

Catherine Samba-Panza a été élue au second tour de scrutin. Elle succède à Michel Djotodia, le chef de l'ancienne coalition rebelle Séléka, qui a remis sa démission le 10 janvier sous la pression de la communauté internationale.

La nouvelle présidente par intérim aura pour première mission de sortir la Centrafrique de la spirale de violences ethniques et religieuses dans laquelle elle est plongée depuis plusieurs mois.

L'UE valide l'envoi de 1000 soldats

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont donné lundi leur feu vert à l'envoi d'un contingent d'un millier d'hommes en Centrafrique en appui des troupes françaises et de l'ONU déjà déployées pour tenter de mettre fin aux violences, apprend-on de source diplomatique.

Il s'agira de la première opération militaire d'importance de l'UE depuis six ans.

Si le plan d'ensemble a été approuvé, les modalités de sa mise en uvre sont encore en discussion, a-t-on précisé.

Les dirigeants européens espèrent obtenir cette semaine un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, afin de pouvoir déployer les premiers soldats d'ici la fin février. La force européenne sera basée dans les environs de la capitale, Bangui.

Seule l'Estonie s'est pour l'instant engagée à envoyer des troupes. Lituanie, Slovénie, Finlande, Belgique, Pologne et Suède font partie des autres pays qui songent à fournir des soldats, a-t-on ajouté de même source.

La Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie ont en revanche annoncé qu'ils n'enverraient pas de troupes.

La France a déployé début décembre les quelque 1600 soldats de l'opération Sangaris en Centrafrique, sans parvenir à mettre fin aux violences ethniques et religieuses qui déchirent le pays. La force de l'ONU (MISCA) compte de son côté 4500 hommes - un chiffre qui devrait être porté à 6000 -, originaires des autres pays d'Afrique centrale.

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