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L'Iran invité à la conférence de Genève II sur la Syrie (Ban) conference: Ban

L'Iran invité à la conférence de Genève II sur la Syrie (Ban) conference: Ban

L'Iran participera à la conférence de paix de Genève II sur la Syrie à partir de mercredi, a annoncé dimanche le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

L'Iran s'est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, qui a fait plus de 130.000 morts en près de trois ans, a indiqué M. Ban.

Le secrétaire général de l'ONU a lancé cette invitation à l'issue de discussions intenses avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, qui a accepté de se rendre à Genève.

Cette invitation signifie que tous les pays clés liés au conflit seront présents mercredi à Montreux (Suisse) à l'ouverture de la conférence, lancée à l'initiative des États-Unis et de la Russie pour trouver une solution politique au conflit.

Les discussions entre le gouvernement du président Bachar al-Assad et l'opposition doivent débuter vendredi à Genève.

"Le ministre Zarif et moi-même convenons que le but des négociations est d'établir, par consentement mutuel, un gouvernement de transition disposant de la plénitude du pouvoir exécutif", a indiqué M. Ban.

"C'est sur cette base que M. Zarif s'est engagé à ce que l'Iran joue un rôle positif et constructif à Montreux", a-t-il ajouté.

Les États-Unis et les puissances occidentales s'étaient opposés à la participation de l'Iran tant qu'il n'aurait pas accepté un communiqué adopté à Genève le 30 juin 2012 appelant à un gouvernement de transition en Syrie.

"Je crois fermement que l'Iran doit faire partie de la solution à la crise syrienne", a affirmé M. Ban.

Il a précisé que les autres pays invités étaient l'Australie, Bahreïn, la Belgique, la Grèce, le Luxembourg, le Mexique, les Pays-Bas, la Corée du Sud et le Vatican.

La présence de ces pays sera "une manifestation importante et utile de solidarité avant la travail difficile que les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition devront entreprendre", a-t-il estimé.

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