Le Soudan a commencé à ouvrir ses portes à des réfugiés sud-soudanais ayant fui les violences dans leur pays et qui attendaient au poste de Joda de pouvoir franchir la frontière, a indiqué dimanche un média officiel.
Des responsables de l'Etat du Nil-Blanc (Soudan) ont "confirmé que 1.500 réfugiés du Soudan du Sud ont été emmenés en territoire soudanais à travers la frontière à Joda", a indiqué le Centre soudanais des médias (CSM), proche des services de sécurité.
Des centaines de Sud-Soudanais étaient bloqués à la frontière à Joda vendredi et samedi, a constaté un journaliste de l'AFP. Ils n'avaient pas été autorisés à entrer au Soudan malgré les déclarations favorables en ce sens, début janvier, du président soudanais Omar el-Béchir.
Un réfugié avait indiqué qu'il attendait depuis quatre jours après avoir fui Malakal, la capitale du Haut-Nil (Soudan du Sud), à 300 km au sud-ouest de la frontière.
Quelque 10.000 Sud-Soudanais sont partis vers le Soudan, selon l'ONU, qui estime à 80.000 le nombre de personnes à avoir fui les combats entre forces gouvernementales et rebelles qui font rage au Soudan du Sud depuis plus d'un mois.
Selon Al-Tayeb Mohammed Abdullah, le président du comité de coordination des réfugiés de l'Etat du Nil-Blanc, les nouveaux arrivants ont reçu notamment des couvertures, de la nourriture et des ustensiles de cuisine.
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