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Amman favorable à l'entrainement de troupes irakiennes sur son territoire (responsable)

Amman favorable à l'entrainement de troupes irakiennes sur son territoire (responsable)

le royaume jordanien est prêt à accueillir sur son territoire des entraînements par l'armée américaine de forces irakiennes afin de combattre les insurgés liés à Al Qaïda, a affirmé dimanche un responsable jordanien.

"La Jordanie accueille positivement la demande des Etats Unis d'entraîner des forces irakiennes sur son territoire", a déclaré le ministre de l'Information, Mohamed Momani.

Selon ce ministre cité par le quotidien al-Rai, "ce projet se situe dans le cadre de la coopération permanente entre la Jordanie, l'Irak et les Etats-Unis pour combattre le terrorisme dans la région".

Vendredi, un haut responsable américain de la Défense a affirmé à l'AFP que l'armée américaine était prête à entraîner dans un pays tiers des forces irakiennes pour des missions antiterroristes.

Sous réserve d'un accord de la Jordanie, cette coopération va "vraisemblablement" être mise en oeuvre, Washington et Bagdad soutenant l'initiative, a ajouté ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.

Le nombre de formateurs américains ou de soldats irakiens à entraîner n'a pas été précisé.

Il ne s'agit pas de renvoyer des soldats américains en Irak, dont l'armée américaine s'est retirée fin 2011, faute d'accord avec le gouvernement irakien leur assurant l'immunité judiciaire.

Dans un entretien au Washington Post publié vendredi, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a dit soutenir le projet d'entraînement antiterroriste en Jordanie.

Maliki, un chiite critiqué pour son manque d'ouverture vers les autres composantes de la société irakienne, est confronté à la perte de contrôle d'une partie de la province à majorité sunnite d'al-Anbar, frontalière de la Syrie.

Des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe lié à Al-Qaïda, et des membres de tribus hostiles au gouvernement y ont notamment pris le contrôle de Fallouja, lieu de la bataille la plus meurtrière pour l'armée américaine lors de l'occupation du pays de 2003 à 2011.

Malgré le retrait de ses troupes d'Irak fin 2011, Washington s'est imposé comme le principal partenaire de l'Irak en matière de sécurité et de défense. Les Etats-Unis ont ainsi fourni pour plus de 14 milliards de dollars d'armements à Bagdad depuis 2005. Les principaux responsables américains ont toutefois réaffirmé à plusieurs reprises qu'il n'était pas question de renvoyer des troupes dans le pays.

kt/hj/cnp

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