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Yémen: l'otage sud-africain toujours vivant, ultimatum prolongé de 3 semaines

Yémen: l'otage sud-africain toujours vivant, ultimatum prolongé de 3 semaines

Les ravisseurs d'un enseignant sud-africain, qui menaçaient de l'exécuter vendredi faute de rançon, ont "prolongé leur ultimatum de trois semaines", a déclaré samedi à l'AFP un médiateur, ajoutant que l'otage détenu au Yémen était en mauvaise santé.

"Les ravisseurs ont accordé un délai supplémentaire de trois semaines pour parvenir à un accord sur la rançon de 3 millions de dollars qu'ils exigent", a déclaré à l'AFP le médiateur yéménite Anas al-Hamati.

Pierre Korkie, un enseignant de 56 ans, retenu en otage par Al-Qaïda depuis mai 2013, "est en mauvais état de santé. Avant son rapt, il souffrait déjà de maladies chroniques", a ajouté M. Hamati, qui avait obtenu le 10 janvier la libération de la femme de l'otage.

Yolande Korkie a ensuite annoncé que les ravisseurs de son époux menaçaient de l'exécuter si elle ne payait pas une rançon de 3 millions de dollars (2,2 millions d'euros) au plus tard vendredi 17 janvier.

En Afrique du sud, l'ONG locale Gift of the Givers, a déclaré pour sa part que son représentant au Yémen avait eu un contact samedi à l'aube avec les ravisseurs et obtenu un nouveau délai de "trois semaines", alors que le dialogue et les pourparlers étaient été complètement interrompus ces derniers jours.

"Ils (ses ravisseurs) ont dit qu'il était vivant mais, de leur propre chef, ils ont aussi dit qu'il n'était pas en très bonne santé", a indiqué à l'AFP Imtiza Sooliman, président de Gift of the Givers.

Pierre Korkie avait été enlevé en compagnie de sa femme dans la ville de Taëz au Yémen où le couple vivait depuis quatre ans.

L'Afrique du Sud a dépêché vendredi son vice-ministre des Affaires étrangères Ebrahim Ebrahim au Yémen.

Des centaines de personnes y ont été enlevées ces 15 dernières années. Presque toutes ont été libérées saines et sauves, la plupart du temps en échange de rançons. Les otages sont utilisés comme moyen de pression sur le gouvernement central.

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