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France : l'affaire Hollande-Trierweiler-Gayet alimente toutes les conjectures

France : l'affaire Hollande-Trierweiler-Gayet alimente toutes les conjectures

Les conjectures allaient bon train en France quant à l'avenir du couple François Hollande - Valérie Trierweiler, qui ne se serait pas revu depuis l'hospitalisation il y a une semaine de la Première dame après les révélations sur une liaison de président français avec une actrice.

Les révélations le 10 janvier du magazine Closer sur la liaison du président français avec Julie Gayet, une actrice de 41 ans ont été suivies de l'hospitalisation en urgence de Valérie Trierweiler, 48 ans, et provoqué une plainte en justice de la comédienne contre l'hebdomadaire.

La comédienne réclame pour atteinte à la vie privée 50.000 euros de dommages et intérêt, 4.000 euros de frais de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire en couverture de l'hebdomadaire, a indiqué jeudi Closer.

Pour une source de l'entourage du couple, il devient urgent que François Hollande dise aux Français "s'il forme toujours un couple avec Valérie Trierweiler". "Le problème, c'est qu'il ne peut pas parler tant qu'elle est hospitalisée", déclare cependant à l'AFP cette source.

Le président, qui n'est pas marié, a promis une clarification de sa situation avant une visite d'Etat le 11 février aux Etats-Unis. Il n'a pas rendu visite à Valérie Trierweiler depuis son admission il y a une semaine dans un hôpital, selon des sources proches de la présidence. Il n'était pas possible jeudi d'en connaître les raisons.

Aucune communication n'a été faite sur l'état de santé de la Première dame - qui n'a pas de statut en France - ni même sur le lieu de son hospitalisation. Mardi, en refusant les questions sur sa "vie privée", François Hollande s'était borné, d'un ton sec, à dire que Valérie Trierweiler "se reposait".

Sans sources identifiables ni informations de la présidence, les médias français se perdent en conjectures ou tentatives d'explications.

"Valérie Trierweiler est dans un état de fatigue nerveuse extrême, fait de hauts et de bas", croit savoir la radio privée Europe 1 citant des amis qui lui ont parlé. "A certains, elle se dit déterminée. Devant d'autres, elle apparaît plus abattue", ajoute ce média.

Selon l'hebdomadaire Paris-Match, employeur de la Première dame qui a tenu à conserver son métier de journaliste tout en accédant à l'Elysée, Valérie Trierweiler "est hospitalisée à la Pitié-Salpétrière et non au Val-de-Grâce, l'hôpital des chefs d'Etat". Dans le magazine de cette semaine, qui parle en Une d'une "Première dame dans la tourmente", figure sa dernière chronique littéraire qui débute ainsi: "Il n'est pire poison mortel que l'indifférence".

La raison de son hospitalisation soudaine fait aussi l'objet de multiples interprétations impossibles à confirmer ou infirmer. Certaines sources évoquent une crise de nerfs, d'autres une dépression violente.

Selon le quotidien Le Parisien, qui assure avoir parlé à l'un de ses proches, la Première dame aurait confié être "prête à pardonner" au chef de l'Etat socialiste ses escapades amoureuses avec Julie Gayet.

Inconnue du grand public jusqu'à l'élection présidentielle de 2012, Valérie Trierweiler a eu des débuts difficiles au côté du président François Hollande. Femme de caractère, ses détracteurs ont souvent mis en avant sa volonté d'influencer la gestion présidentielle.

"On ne peut pas me brider", confiait en avril 2012 cette femme élégante, au style classique et à la chevelure châtain flamboyante, divorcée deux fois et mère de trois enfants. Avant de dire au quotidien britannique Times: "Je ne serai pas une potiche".

Cette mise en avant, ponctuée par un tweet ravageur soutenant l'adversaire d'une ancienne compagne de François Hollande, Ségolène Royal, lors d'élections législatives, n'a guère aidé à sa popularité. Ces derniers mois, elle a tenté d'améliorer son image, épousant des causes caritatives, à l'instar de ce qu'avaient fait les Premières dames l'ayant précédée à l'Elysée.

C'est la deuxième fois sous la Ve république que les Français sont confrontés à un mélodrame sentimental au plus haut sommet de l'Etat.

Le 11 août 2007, une scène de ménage entre le président de droite Nicolas Sarkozy et sa femme Cécilia, alors qu'ils étaient attendus par le président américain de l'époque George W. Bush et toute sa famille dans le Maine, dans le nord-est des Etats-Unis, avait fait les délices des magazines people.

Le couple avait par la suite divorcé et Nicolas Sarkozy s'était remarié avec l'ex-mannequin Carla Bruni dont il a eu une fille pendant sa présidence (2007-2012).

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