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Coupe du monde - Wengen: Svindal veut la classique des classiques

Coupe du monde - Wengen: Svindal veut la classique des classiques

Wengen, étape comme nulle autre dans la Coupe du monde, ne compte à son palmarès que des hommes qui ont écrit l'histoire du ski alpin, et le Norvégien Aksel Lund Svindal entend bien y laisser son empreinte à son tour.

"Des moments excitants en perspective !" Cette petite phrase sur le blog de l'as de la vitesse en dit long sur son appétit au moment de plonger dans les grandes classiques de janvier.

Depuis 1930, sous les yeux de l'Eiger (l'Ogre), du Mönch (le Moine) et de la Jungfrau (la Vierge), les trois sommets majestueux qui le surplombent, ce petit village suisse où le temps semble s'être arrêté dans un autre siècle est gagné par la fièvre des courses du Lauberhorn.

Les années n'ont presque rien changé à la tradition. Il y a toujours trois vainqueurs, un de la descente, un du slalom et un du combiné, même si depuis quelques années, le combiné s'est rajouté comme une épreuve distincte et non plus la simple addition de la descente et du slalom.

Comme leurs aînés, les skieurs d'aujourd'hui n'ont d'autre choix que de prendre le petit train à crémaillère pour rejoindre le départ. Si le temps semble tourner au ralenti à Wengen, les apparences sont trompeuses.

Car c'est là que les chronos s'affolent régulièrement. La piste de descente la plus longue du circuit avec ses 4,4 km est propice aux excès de vitesse. L'an dernier, le Français Johan Clarey avait été flashé à 161,9 km/h sur la grande portion de glisse, s'appropriant ainsi le record du monde en ski alpin de compétition ! Comme cette année les températures sont plutôt douces et la piste donc moins glacée, le Français devrait garder son record.

Vendredi - Super-combiné (slalom 09h30 GMT, descente 13h00 GMT): l'an dernier, le Français Alexis Pinturault avait empêché avec insolence le vieux renard des neiges, le Croate Ivica Kostelic, de mettre la main sur sa troisième victoire d'affilée dans cette épreuve censée récompenser la polyvalence. Ce coup d'éclat, le jeune Français a les armes pour le rééditer, même si la bataille inclura deux autres anciens vainqueurs, l'Américain Bode Miller et le Suisse Carlo Janka, ainsi qu'Aksel Lund Svindal. Ce premier super-combiné de la saison, à un mois des jeux Olympiques, servira de baromètre pour Sotchi.

Samedi - Descente (11h30 GMT): c'est le clou du week-end. Pour tenir la cadence pendant plus de 2 minutes 30, soit 30 secondes de plus que les autres descentes du circuit de Coupe du monde, il faut des jambes solides, de l'endurance et de l'expérience. Du Canadien Erik Guay, le plus rapide lors du dernier entraînement, à Svindal, en passant par l'Autrichien Hannes Reichelt, l'Italien Cristof Innerhofer et les deux Français Johan Clarey et Adrien Théaux, le club des prétendants au podium est large. Sans oublier Bode Miller, qui a triomphé deux fois, en 2007 et 2008. Personne ne doute de voir l'Américain à nouveau aux avant-postes, surtout en une année olympique.

Dimanche - Slalom (1re manche 09h15 GMT, 2e manche 12h15): l'Autrichien Marcel Hirscher tient son rang de champion du monde et vainqueur du globe de cristal à merveille cette saison. L'Allemand Felix Neureuther qui lui avait soufflé la victoire à Wengen l'an dernier et à Bormio au début de l'année 2014, reste son plus sérieux rival.

stp/ig

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