Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Benjamin Netanyahu a discuté à Amman avec Abdallah II du processus de paix (palais royal)

Benjamin Netanyahu a discuté à Amman avec Abdallah II du processus de paix (palais royal)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré à Amman jeudi le roi Abdallah II de Jordanie pour des discussions centrées sur le processus de paix israélo-palestinien, a indiqué un communiqué du palais royal.

Aucune réaction à cette annonce n'a été obtenue dans l'immédiat auprès des autorités israéliennes.

"Le roi Abdallah et M. Netanyahu ont discuté des développements du processus de paix à la lumière des négociations israélo-palestiniennes actuelles parrainées par les Etats-Unis", ajoute le communiqué.

La rencontre a porté sur les moyens de répondre, dans les négociations de paix, aux "aspirations des Palestiniens tout en protégeant les intérêts jordaniens, en particulier sur les questions relatives au statut final qui ont atteint un stade critique", poursuit le texte.

Le palais royal n'a pas précisé si le chef du gouvernement israélien se trouvait toujours dans la capitale jordanienne. Les déplacements de dirigeants israéliens en Jordanie ne sont généralement pas annoncés pour des raisons de sécurité.

La dernière visite du Premier ministre israélien en Jordanie remonte à février (BIEN février) 2013.

La Jordanie, qui a signé un accord de paix avec Israël en 1994, est traditionnellement le gardien des mosquées d'Al-Aqsa et du Dôme du Rocher, dont elle assure l'entretien en coordination avec l'Autorité palestinienne.

Cette rencontre de jeudi intervient alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'efforce depuis juillet dernier de parvenir à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Ses propositions incluent le maintien d'une présence militaire israélienne aux frontières d'un futur Etat palestinien, même après un accord de paix, ont rapporté des médias arabes et israéliens.

John Kerry a quitté le Proche-Orient la semaine dernière après quatre jours de discussions intensives sans avoir réussi à rallier Israël et les Palestiniens à ce plan de paix.

M. Netanyahu exige qu'un Etat palestinien soit démilitarisé et qu'Israël puisse y garder des troupes à long terme dans la vallée du Jourdain, à la frontière avec la Jordanie.

Les Palestiniens refusent eux toute présence militaire israélienne sur leur territoire après un accord de paix mais acceptent une force internationale, une option rejetée par Israël.

Mercredi, M. Kerry a déclaré qu'il ne laisserait pas "une série de commentaires" le détourner de son objectif de "faire avancer le processus" de paix en référence à une virulente attaque du ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon.

Dans des conversations privées rapportées mardi par le quotidien Yediot Aharonot, M. Yaalon avait affirmé: M. Kerry "qui est animé par une obsession incompréhensible et une sorte de messianisme, ne peut rien m'apprendre sur le conflit avec les Palestiniens".

M. Yaalon a été forcé de présenter des excuses après la condamnation de ses propos par la Maison Blanche et le département d'Etat américain.

akh/faa/vl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.