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Arrivée dans le nord du Mali de 245 Casques bleus chinois

Arrivée dans le nord du Mali de 245 Casques bleus chinois

Au total 245 militaires chinois sont arrivés jeudi à Gao, plus grande ville du nord du Mali, où ils rejoignent leurs compatriotes Casques bleus déjà déployés dans le cadre de la mission de l'ONU, la Minusma, a appris l'AFP de sources concordantes.

"Ce (jeudi) matin, les 245 officiers et soldats chinois sont arrivés à Gao", à près de 1.200 km au nord-est de Bamako, a affirmé une source diplomatique étrangère jointe dans la capitale malienne.

Ces Casques bleus avaient quitté la Chine mercredi, et ont rejoint un autre contingent chinois sur place depuis décembre. Avec les arrivées de jeudi, "ils sont actuellement 395 Chinois là-bas. Tout le monde est à Gao", a dit la même source.

Selon une source à la Minusma, le nouveau contingent chinois est composé de "115 éléments du génie et 130 éléments pour la protection de la force" de l'ONU.

Leurs 150 compatriotes qui étaient "déjà présents sur Gao" comprennent "40 éléments du génie, 70 éléments pour l'hôpital et 40 éléments pour la protection de la force", ces derniers étant chargés notamment de contrôler et sécuriser le personnel et les domaines des Nations unies.

De même source, les membres du génie militaire sont spécialisés "dans la construction et l'entretien de réseau routier", tandis que l'autre composante "est la compagnie médicale".

D'après la Minusma, l'ambassadeur de Chine au Mali, Cao Zhongming, s'est rendu jeudi en début d'après-midi à Gao où il devait s'entretenir avec des responsables de la mission onusienne et visiter la base chinoise installée dans le sud de la ville.

En mai 2013, la Chine avait promis d'envoyer à la Minusma 500 hommes, dont des ingénieurs et un corps médical, soit sa plus importante contribution de l'histoire à une mission d'opération de maintien de la paix de l'ONU d'après des diplomates au siège des Nations unies.

La Minusma a pris le relais de la Misma, force panafricaine qui a été déployée à la suite d'une intervention militaire (opération Serval) déclenchée en janvier 2013 par la France au Mali.

Cette intervention franco-africaine, toujours en cours, a été décidée pour aider Bamako à reprendre le contrôle du nord du Mali, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés qui y ont commis de nombreuses exactions.

Les jihadistes dans le nord du Mali ont été affaiblis par les interventions internationales mais ils y demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.

Selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon publié début janvier, "au 16 décembre, les effectifs militaires de la Minusma s'élevaient à 5.539 soldats, sur les 11.200 autorisés, parmi lesquels 14 femmes".

"La Mission compte cinq bataillons d'infanterie, qui sont déployés dans la plupart des zones clefs, notamment Tessalit, Aguelhok, Kidal, Gao, Ménaka et Ansongo dans le secteur Est, et Gossi, Douentza, Sévaré, Tombouctou, Goundam et Diabaly dans le secteur Ouest", indique le document.

"Le déploiement de la composante policière de la Minusma a lui aussi bien progressé. Au 16 décembre, 956 policiers étaient déployés sur un effectif total autorisé de 1.440", ajoute-t-il.

sr-cs/jpc

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