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Arabie: deux extrémistes condamnés à mort pour le meurtre d'un Français

Arabie: deux extrémistes condamnés à mort pour le meurtre d'un Français

Un tribunal saoudien spécialisé dans les affaires de terrorisme a condamné à mort deux islamistes extrémistes tchadiens, reconnus coupables du meurtre d'un ressortissant français à Jeddah (ouest), a rapporté jeudi la presse.

Le tribunal a rendu son verdict mercredi dans le procès de 12 personnes --sept Tchadiens, quatre Saoudiens et un Yéménite--, accusées d'avoir formé "un groupe terroriste pour tuer des non-musulmans" dans le royaume et qui étaient jugées pour le meurtre du Français.

Outre les deux condamnés à mort, leurs dix co-accusés ont écopé de peines de prison allant de quatre à 22 ans, a ajouté l'agence.

La presse n'a pas donné de précisions sur les circonstances du meurtre. En septembre 2004, un Français qui travaillait pour le groupe français d'électronique Thales avait été tué dans une attaque à Jeddah, au moment où le royaume était secoué par une vague d'attentats revendiqués ou attribués à Al-Qaïda.

Il s'agit du deuxième groupe de radicaux islamistes condamnés en deux jours pour le meurtre de ressortissants français en Arabie saoudite.

Mardi, le même tribunal avait prononcé la peine de mort contre deux membres présumés d'Al-Qaïda pour le meurtre de quatre Français en 2007 près de Médine (ouest). Douze autres accusés, jugés notamment pour avoir aidé, fourni une couverture et financé des auteurs du meurtre, avaient été condamnés de trois à 23 ans de prison.

Deux des victimes travaillaient pour le groupe français de matériel électrique Schneider Electric, la troisième était enseignant au lycée français de Ryad et la quatrième était un adolescent.

Le cerveau présumé de l'attentat, Walid Motlaq Al-Raddadi, un Saoudien lié à Al-Qaïda, avait été tué en 2007 par la police à Médine.

Les tribunaux spécialisés dans les affaires de terrorisme ont commencé en 2011 à juger des dizaines de Saoudiens et d'étrangers accusés d'appartenance à Al-Qaïda ou impliqués dans la vague d'attentats qui a secoué le royaume entre 2003 et 2006.

Au prix d'une lutte implacable, l'Arabie saoudite avait pu porter des coups sévères au réseau extrémiste et des milliers de suspects avaient été arrêtés. En 2009, les branches saoudienne et yéménite ont fusionné pour donner naissance à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), actif au Yémen.

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