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Vie privée: Clinton, Sarkozy, Berlusconi déjà contraints de s'expliquer publiquement

Vie privée: Clinton, Sarkozy, Berlusconi déjà contraints de s'expliquer publiquement

Des présidents ou Premiers ministres, Bill Clinton et Nicolas Sarkozy en tête, ont été contraints de s'expliquer publiquement, voire de s'excuser à propos de leur vie privée. François Hollande a choisi de temporiser, se bornant à promettre une prochaine clarification de la situation de son couple.

En martelant que "les affaires privées se traitent en privé", le chef de l'Etat français a répondu a minima aux révélations sur sa liaison avec l'actrice française Julie Gayet, admettant simplement que son couple avec Valérie Trierweiler traversait des "moments douloureux".

Pour ce qui relève de la vie privée, le fossé est grand entre les chefs d'Etat ou de gouvernement du monde anglo-saxon où la frontière vie privée/vie publique est ténue et le reste du monde, notamment en Europe du sud, où la vie privée est plus respectée et les frasques amoureuses beaucoup plus tolérées.

Au terme de l'affaire Lewinsky, le président américain Bill Clinton, en août 1998, avait été contraint d'admettre, par vidéo interposée, devant un grand jury, qu'il avait eu une "relation inconvenante" avec une jeune stagiaire, Monica, à la Maison Blanche.

Trois semaines plus tard, sous la pression du procureur Kenneth Starr mais aussi de la Chambre des représentants à majorité républicaine, il avait dû admettre, en direct à la télévision, qu'en reconnaissant cette liaison, il n'avait pas fait preuve d'"assez de repentir". Les larmes aux yeux, il avait exprimé son "repentir" et "demandé pardon" à tout le pays, lors d'un petit déjeuner avec 125 leaders religieux du pays.

Ce n'est qu'à la fin de son deuxième mandat, que le président américain sera débarrassé d'un procès en destitution.

A l'opposé pourtant des moeurs de la démocratie américaine, le président russe Vladimir Poutine et son épouse Lioudmila ont annoncé, en juin 2013, leur divorce dans une interview à la télévision.

Alors qu'il n'apparaissait plus en public depuis des années et que le secret le plus total pesait sur leur vie privée, le couple s'était fait interviewer, à la sortie d'un spectacle. Il avait, comme si de rien n'était, annoncé son divorce sans préciser la date à laquelle il était intervenu.

Cet aveu, sans précédent et très organisé, avait été pourtant précédé, en avril 2008, par l'emprisonnement d'un journaliste de Moskovski Korrespondent, qui avait évoqué un possible remariage de Poutine avec une gymnaste russe, Alina Kabaïeva.

En France où les déboires conjugaux de l'ex-président Nicolas Sarkozy avaient été abondamment commentés, c'est par un communiqué de presse lapidaire de 15 mots que le couple présidentiel avait annoncé son divorce "par consentement mutuel", en octobre 2007. A peine quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy autorisait des photos avec sa nouvelle conquête, le mannequin et chanteuse Carla Bruni.

A l'opposé, l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a toujours rejeté comme des "attaques indignes" les révélations publiées par la presse sur ses frasques avec des call-girls, dont une mineure. Loin de s'expliquer, le Cavaliere avait esquivé en se livrant à une provocation: "Mieux vaut avoir la passion des belles femmes qu'être gay!".

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