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RDC: quatre soldats tués par une attaque de miliciens dans l'Est

RDC: quatre soldats tués par une attaque de miliciens dans l'Est

Quatre soldats congolais ont été tués lundi soir dans une attaque de miliciens contre un village de l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé mardi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

L'attaque, perpétrée par des maï-maï Sheka, a visé le village de Pinga, dans la province du Nord-Kivu, indique la Monusco dans un communiqué.

"Les Forces armées congolaises (FARDC) ont répliqué et chassé ce groupe armé (...) après 30 minutes d'échanges de tirs", ajoute le texte, "selon le dernier bilan établi par la Monusco, quatre soldats (...) ont été tués et trois civils blessés au cours des combats".

Interrogé par l'AFP, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée congolaise pour le Nord-Kivu, a confirmé ce bilan et ajouté que deux assaillants avaient été tués et deux militaires blessés dans les combats.

Situé à 90 km au nord-ouest de Goma, le village de Pinga avait été repris sans combat en novembre par les Casques bleus après avoir été évacué par les hommes du chef rebelle Sheka Ntabo Ntaberi. Les soldats de l'ONU avaient ensuite cédé la place aux FARDC.

En décembre, la Brigade d'intervention de la Monusco, qui a pour mission de neutraliser tous les groupes armés actifs en RDC, avait renforcé sa présence dans la zone, à l'occasion d'une opération de pacification destinée à étendre progressivement la sécurité autour de Pinga en reprenant du terrain aux différentes milices présentes.

L'est de la RDC est déchiré par les conflits depuis une vingtaine d'années. Depuis la défaite, en novembre, du Mouvement du 23 Mars (M23), rébellion majoritairement tutsi née en mai 2012, l'armée et la Monusco ont affiché leur volonté de neutraliser les dizaines de groupes armés qui sévissent au Nord- et au Sud-Kivu.

Condamnant l'attaque contre Pinga, le chef de la Monusco, Martin Kobler, estime dans le communiqué onusien que "ce dernier incident prouve à suffisance qu'il ne peut (y) avoir aucune cohabitation, ni négociation avec les groupes armés."

"La Monusco fera usage de toute sa force pour consolider les récents acquis militaires", ajoute-t-il.

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