L'auteur brésilien de best-sellers Paulo Coelho ne donne pratiquement plus d'interviews, même à la sortie de ses livres, parce qu'il préfère s'adresser "directement" au public via les réseaux sociaux, a-t-il expliqué mardi sur son compte Twitter.
"Ce n'est pas par arrogance ou manque de respect envers les journalistes", explique l'auteur de l'Alchimiste, le roman qui a transmuté sa prose en or en se vendant à des dizaines de millions d'exemplaires dans le monde.
"Avec les libraires et les lecteurs, ils contribuent substantiellement à mon succès", mais "les réseaux sociaux me permettent d'atteindre directement le lecteur (...), et l'idée d'assurer la promotion d'un livre devient par conséquent redondante", poursuit-il.
Agé de 66 ans, l'écrivain brésilien, qui communique régulièrement sur Twitter, Facebook, Instagram et G+, cite plusieurs autres raisons à sa nouvelle addiction...
Il voudrait par exemple que ses livres soient suffisamment clairs pour parler d'eux-même.
Il déplore aussi la disparition progressives des suppléments culturels de la presse écrite qui fleurissaient dans sa jeunesse.
"La conséquence, dit-il, c'est qu'on me pose désormais des questions auxquelles je n'ai pas la moindre once de patience pour répondre, comme +Pouvez-vous expliquer votre succès?+, ou +Que faites-vous de votre argent?+ (...).
Cela ne veut pas dire que "je ne donne JAMAIS d'interviews", prévient-il. Coelho promet de continuer à clamer son opinion dans la presse sur des sujets qu'il juge "importants", comme la "défense des libres contenus sur internet".
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