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Nucléaire: l'AIEA, pris par l'accord de Genève, reporte une visite en Iran

Nucléaire: l'AIEA, pris par l'accord de Genève, reporte une visite en Iran

Les discussions entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran, prévues le 21 janvier, ont été reportées à février car l'agence onusienne doit surveiller à la même date l'application de l'accord nucléaire de Genève, ont annoncé mardi des responsables.

Ces négociations devaient se tenir à Téhéran dans le cadre de l'accord conclu le 11 novembre entre l'Iran et l'AIEA pour pour faire la lumière sur la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné par les Occidentaux et Israël de cacher un volet militaire.

"La prochaine série de discussions a été reportée au 8 février car les préparations sont en cours pour (l'application) des mesures décidées à Genève", a déclaré le représentant iranien auprès de l'AIEA, Reza Najafi, à l'agence Isna.

La porte-parole de l'IAEA, Gill Tudor, a confirmé à l'AFP le report des discussions.

L'accord conclu le 24 novembre à Genève entre l'Iran et les grandes puissances vise à geler pour six mois les activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales.

Les inspecteurs de l'agence onusienne basée à Vienne, doivent arriver à Téhéran le 18 janvier pour surveiller le bon déroulement de l'accord, qui entrera en vigueur deux jours plus tard.

L'Iran doit limiter l'enrichissement d'uranium à 5%, transformer son stock d'uranium à 20%, geler à leur niveau actuel ses activités dans les sites de Natanz et Fordo ainsi qu'au réacteur à eau lourde d'Arak, et stopper l'installation de nouvelles centrifugeuses - environ 19.000 actuellement - dans ces sites.

Mme Tudor n'a pas fait de commentaire sur la visite des experts le 18 janvier, indiquant que "les préparations nécessaires seront faites pour l'application" de l'accord de Genève.

Parallèlement à cet accord, l'AIEA et l'Iran ont signé le 11 novembre une "Déclaration commune sur un cadre de coopération" en six points, première étape avant des discussions globales pour garantir la nature exclusivement civile et pacifique du programme nucléaire iranien.

L'un des points était l'inspection de l'usine d'Arak, fermée aux inspecteurs depuis 2011 et qu'ils ont pu visiter début décembre.

Outre Arak, le texte autorise des visites de l'AIEA à la mine d'uranium de Gachin (sud), qui n'a plus été inspectée depuis 2005. Une visite devrait intervenir entre janvier et février, a dit récemment le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire Ali Akbar Salehi.

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