Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Liban: un groupe jihadiste veut multiplier les attaques contre Israël et l'Iran

Liban: un groupe jihadiste veut multiplier les attaques contre Israël et l'Iran

Un groupe libanais lié à Al-Qaïda a promis mardi de multiplier les attaques contre l'Iran, le Hezbollah et Israël, moins de deux semaines après le décès en détention de son chef Maged al-Maged.

Né en 1973 en Arabie saoudite, Maged avait été identifié en 2012 comme étant l'"émir" des Brigades Abdallah Azzam, un groupe qui a notamment revendiqué un attentat devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth ayant fait 25 morts en novembre.

Après avoir fait état de son arrestation le 1er janvier, les autorités libanaises ont annoncé son décès en détention le 4 janvier, attribué à une insuffisance rénale.

"Son projet va continuer, si Dieu le veut, en frappant l'Iran, son parti (le Hezbollah chiite libanais, NDLR) et les agresseurs juifs (Israël, NDLR) et en défendant partout les sunnites opprimés", a annoncé le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé sur internet.

Le communiqué fustige également le Liban pour "détention arbitraire" d'islamistes, et accuse les services du renseignement militaire d'être contrôlés par "le parti de l'Iran", désignant ainsi le Hezbollah libanais.

De plus, l'Iran "manipule toutes les institutions de l'Etat libanais pour protéger à la fois ses intérêts et ceux de son allié baassiste en Syrie", a dénoncé le groupe en référence au régime du président Bachar al-Assad, au côté duquel le Hezbollah combat les rebelles en Syrie.

Selon une source judiciaire, Maged souffrait d'une maladie rénale, son état de santé était mauvais et il est mort le 4 janvier, quelques jours après son arrestation.

Son corps a par la suite été rapatrié en Arabie saoudite, qui s'était félicitée de son arrestation.

Le communiqué de son groupe affirme que Maged avait été placé en détention alors qu'il était "inconscient" et nécessitait des soins intensifs.

Le communiqué n'accuse aucune partie en particulier mais affirme que "les dispositifs médicaux qui permettaient (à Maged) de respirer ont été retirés, et Dieu miséricordieux l'a accueilli en martyr".

Le communiqué a été publié pour exprimer les condoléances après la mort de Maged qualifié de "prince du Levant, parti à la rencontre de son Dieu", et dont le décès "a empli nos coeurs de tristesse".

Les Brigades Abdallah Azzam, groupe jihadiste créé en 2009, figure sur la liste américaine des "organisations terroristes". Il avait revendiqué dans le passé des tirs de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban.

ser/sah/fcc-feb/cnp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.