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Le Congrès américain revient sur la hausse annoncée d'une taxe aérienne

Le Congrès américain revient sur la hausse annoncée d'une taxe aérienne

La hausse de la taxe de sécurité sur les passagers aériens aux Etats-Unis annoncée en décembre n'entrera finalement pas en vigueur, selon la nouvelle loi de finances 2014, ce dont s'est félicitée mardi la fédération des compagnies aériennes américaines.

Le budget adopté en décembre par le Congrès prévoyait de faire passer à partir de juillet cette taxe, qui représente 2,50 à 5,60 dollars par vol, imposée sur les vols au départ des aéroports américains, afin de financer les dépenses de sécurité de l'Administration de la sécurité des transports (TSA).

Mais après plusieurs semaines de lobbying intense, les négociateurs parlementaires n'ont pas inclu cette hausse dans la monumentale loi de finances dévoilée lundi, et qui devrait être adoptée d'ici samedi par le Congrès.

Le président d'Airlines for America, Nicholas Calio, s'est félicité dans un communiqué mardi que les élus "aient reconnu l'importance de l'aviation commerciale pour l'économie et l'emploi, en élaborant une loi de finances qui permette au secteur aérien de continuer à se développer sans entraves".

Le gouvernement américain a nationalisé en 2001 la sécurité dans les aéroports après les attentats du 11-Septembre et emploie aujourd'hui 55.600 fonctionnaires chargés principalement des contrôles de sécurité sur les passagers et bagages.

La taxe dite "11-Septembre" de 2,50 dollars par vol (maximum de 5 dollars pour un trajet avec correspondances) ne finance, selon le gouvernement, que 30% des dépenses de sécurité de TSA.

Elle s'ajoute à une myriade de taxes et frais imposés par ailleurs (sécurité, infrastructures, taxes d'aéroports...) et qui représentent environ 20% du prix total d'un vol domestique aux Etats-Unis, selon Airlines for America.

Le Congrès reste libre d'augmenter cette taxe lors de législations futures.

ico/are

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