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Athènes va remplir son objectif d'excédent budgétaire en 2013 (ministre)

Athènes va remplir son objectif d'excédent budgétaire en 2013 (ministre)

La Grèce va remplir l'objectif qu'elle s'était fixée de réaliser un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) "d'au moins 800 millions d'euros" en 2013 au vu des résultats du budget de l'Etat sur douze mois, a annoncé mardi le ministre adjoint des Finances, Christos Staïkouras.

Le budget de l'Etat sur les douze mois de l'année 2013 présente un excédent primaire de 691 millions d'euros, selon les documents présentés par le ministère à la presse, ce qui, une fois réintégrés les comptes des administrations locales notamment, devrait aboutir à l'excédent primaire évoqué par le ministre.

"L'excédent primaire budgétaire du gouvernement (central) est d'environ 700 millions d'euros soit 0,4% (...) Ainsi l'objectif pour atteindre un excédent primaire du gouvernement général au moins 800 millions d'euros est réalisable", a dit M. Staïkouras.

"Il s'agit d'un excédent primaire important, le plus élevé en Europe (...) obtenu grâce aux sacrifices énormes du peuple grec", s'est félicité le ministre.

Cet excédent, obtenu au prix de réductions tous azimuts de la dépense publique, était l'un des principaux objectifs macroéconomiques de la Grèce pour 2013 ainsi que la condition fixée par ses créanciers à un futur allègement de sa dette.

Le ministère a souligné que la Grèce n'avait pas obtenu d'excédent primaire depuis plus d'une décennie.

Les chiffres du gouvernement doivent maintenant être validés par Eurostat, en avril, afin que puisse s'engager une discussion sur le sort de la dette grecque estimée à 175% en 2013 et toujours difficilement soutenable à long terme.

La Grèce se base sur les décisions du sommet européen de novembre 2012 pour espérer de la part de ses créanciers au moins un allongement du délai de paiement des obligations grecques et une nouvelle baisse des taux d'intérêt. Les discussions avec ses partenaires européens devraient néanmoins être agitées.

Le pays, qui a pris le 1er janvier la présidence tournante de l'Union européenne, est toujours en crise économique avec notamment un taux de chômage important, de 27,8% en octobre après six années consécutives de récession.

Les créanciers de la Grèce ont injecté depuis 2010 environ 240 milliards d'euros grâce à deux programmes de prêts successifs accompagnés d'un programme draconien d'ajustement budgétaire.

hec-smk/jeb

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