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Soudan du Sud : l'armée sud-soudanaise tente toujours de reprendre la ville de Bor

Soudan du Sud : l'armée sud-soudanaise tente toujours de reprendre la ville de Bor

L'armée sud-soudanaise tentait toujours lundi de reprendre la ville stratégique de Bor aux rebelles menés par l'ex-vice président Riek Machar, a affirmé le porte-parole de l'armée, confirmant par ailleurs des affrontements près de la capitale Juba dimanche.

Bor, capitale de l'Etat sud-soudanais du Jonglei (est), "est encore entre les mains des rebelles mais nos forces avancent encore" vers sa direction, a déclaré Philip Aguer à l'AFP.

Depuis le début des combats au Soudan du Sud, il y a quatre semaines, la capitale régionale a changé trois fois de mains, provoquant le départ massif d'habitants.

Selon M. Aguer mais aussi les rebelles, des affrontements entre les deux camps ont par ailleurs eu lieu dimanche en fin d'après-midi à une vingtaine de km de Juba.

"Les combats ont commencé à 16H00 (...) quand (le président sud-soudanais) Salva Kiir a envoyé une énorme force pour attaquer nos positions", ont affirmé les rebelles dans un communiqué diffusé depuis la capitale éthiopienne Addis Abeba, où se tiennent des pourparlers entre les deux camps en vue d'un cessez-le-feu.

"Le convoi responsable de l'attaque a été détruit en deux heures de combats", a-t-il ajouté.

M. Aguer a parlé lui d'une "embuscade" menée par les forces "anti-gouvernementales".

Les combats qui sévissent dans la jeune Nation depuis le 15 décembre sur fond de rivalité entre MM. Kiir et Machar, limogé en juillet, ont déjà fait quelque 400.000 déplacés et "beaucoup plus" de 1.000 morts, selon l'ONU. Parmi les déplacés, 50.000 ont fui dans les pays voisins.

Salva Kiir a accusé Riek Machar et ses alliés de tentative de coup d'Etat. Riek Machar nie, reprochant à Salva Kiir de vouloir simplement éliminer ses rivaux.

A Addis Abeba, les deux parties négocient laborieusement depuis une semaine sous l'égide de pays d'Afrique de l'Est. Le principal obstacle à l'instauration d'un cessez-le-feu porte sur l'éventuelle libération de 11 prisonniers proches de Riek Machar.

Les rebelles demandent leur libération pour qu'ils participent aux pourparlers. Juba refuse, disant vouloir les juger.

str-aud/sba

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