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Ontario : le chef conservateur promet un million d'emplois

Ontario : le chef conservateur promet un million d'emplois

Réduire l'impôt des entreprises et la réglementation gouvernementale, des tarifs d'électricité plus concurrentiels, plus de formation pour les jeunes qui s'orientent vers les métiers : le chef de l'opposition ontarienne dévoile, lundi, un plan qu'il qualifie de « difficile » mais « nécessaire ».

Alors que des élections pourraient être déclenchées dès ce printemps en Ontario, le chef conservateur Tim Hudak s'engage, dans un nouveau projet de loi, à créer un million d'emplois d'ici huit ans, s'il est élu.

M. Hudak souligne que 300 000 emplois ont été perdus dans le secteur manufacturier de l'Ontario au cours des cinq dernières années. Il ajoute que l'hémorragie s'est poursuivie en décembre dernier dans le secteur privé, alors que les rangs de la fonction publique ont continué à grossir.

Pour attirer les investisseurs, il s'engage à réduire l'impôt des entreprises de 11,5 % à 10 %, l'un des taux les plus faibles en Amérique du Nord.

Le chef conservateur affirme qu'il faut agir immédiatement. « Chaque jour, trop d'Ontariens se réveillent en se demandant si ça va être leur dernier jour de travail, dit-il, surtout depuis les fermetures inattendues [...] de Heinz à Leamington, de Kellogg's à London et de Novartis AG à Mississauga ».

M. Hudak martèle depuis des mois que le gouvernement libéral minoritaire n'a pas de plan pour relancer l'économie. Il s'agira vraisemblablement d'un enjeu majeur de la prochaine campagne électorale qui pourrait être déclenchée après le dépôt du budget au printemps, selon nombre d'observateurs.

Ouvert aux immigrants

M. Hudak évite dans son nouveau plan la controverse de la dernière campagne électorale, en 2011, alors que certains l'avaient traité de raciste après qu'il eut dénoncé un crédit d'impôt des libéraux pour les travailleurs immigrants.

Dans sa lettre ouverte publiée dans les journaux lundi matin, le chef du PC indique plutôt qu'il « faut que les immigrants potentiels sachent qu'on est de leur côté s'ils veulent lancer une entreprise familiale en Ontario ».

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