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L'EIIL s'empare d'une grande partie d'une ville du Nord syrien (ONG)

L'EIIL s'empare d'une grande partie d'une ville du Nord syrien (ONG)

Des jihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés d'une grande partie de la ville d'Al-Bab dans la province syrienne d'Alep (nord), après des combats avec des rebelles, a indiqué une ONG lundi.

De violents combats opposent depuis dix jours des rebelles en majorité islamistes à l'EIIL, qu'ils accusent d'exactions. Ces affrontements ont fait près de 700 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales et militaires sur le terrain.

"L'EIIL a pris le contrôle de la quasi-totalité de la ville de Al-Bab, au nord-est d'Alep", a déclaré à l'AFP le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane.

"Des tirs sont encore entendus à Al-Bab, mais on ignore s'ils sont liés à une éventuelle poursuite des combats ou à des opérations de nettoyage", a-t-il ajouté.

Cette localité, dont le régime de Bachar al-Assad a perdu le contrôle depuis plus d'un an, a été la cible ce week-end de violents bombardements aériens menés par les troupes gouvernementales, qui ont fait 50 morts, d'après l'OSDH.

Ailleurs dans cette province, des groupes rebelles luttant contre l'EIIL avançaient dans la ville de Jaraboulous, près de la frontière avec la Turquie.

"Dans la nuit, les combats se sont poursuivis à Jaraboulous entre l'EIIL d'un côté, et le Front islamique et d'autres groupes rebelles de l'autre, et ces derniers ont progressé", selon la même source.

Les combats dans cette localité ont repris après l'expiration d'un ultimatum donné par les rebelles, demandant aux jihadistes de l'EIIL de se retirer de Jaraboulous.

Des combats entre l'EIIL et des forces de la rébellion ont par ailleurs de nouveau éclaté dans la province d'Idleb (nord-ouest), où les rebelles progressaient, de même qu'à Raqa (nord), un bastion de l'EIIL, où les jihadistes ont repoussé en grande partie ses détracteurs.

La branche de l'EIIL à Raqa avait affirmé dimanche que les attaques des rebelles à son encontre visaient à satisfaire les pays occidentaux, avant la conférence de paix sur la Syrie prévue en Suisse le 22 janvier.

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