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Jordanie: l'opposition islamiste en colère contre l'ambassadeur des Etats-Unis

Jordanie: l'opposition islamiste en colère contre l'ambassadeur des Etats-Unis

L'opposition islamiste en Jordanie s'est élevée lundi contre l'ambassadeur des Etats-Unis dont elle a critiqué "le comportement choquant" pour avoir participé à une danse folklorique avec des villageois à l'inauguration d'un projet financé par Washington.

Après l'inauguration officielle d'un projet d'une valeur de 140 millions de dollars dans la province d'Irbid (nord) jeudi dernier, l'ambassadeur Stuart E. Jones a rejoint des responsables et des femmes qui dansaient la dabkeh, une danse de groupe en ligne où les danseuses et danseurs se tiennent les mains et frappent le sol avec des pas rythmés.

"C'est un comportement choquant pour les Jordaniens qui savent très bien que l'Amérique et l'entité sioniste (Israël) sont les deux faces d'une même pièce de monnaie", a affirmé dans un bref communiqué le parti du Front de l'action islamique, branche politique des Frères musulmans jordaniens.

"Nous condamnons de telles actions dans nos villages et exigeons que le gouvernement veille à ce que les diplomates se conforment à leur rôle."

La dabkeh, qu'on retrouve également au Liban, en Syrie, en Palestine et en Irak est le plus souvent dansée dans les mariages, les banquets et les fêtes occasionnelles.

Quant au projet inauguré la semaine dernière, l'ambassade des États-Unis a indiqué qu'il vise à "soutenir l'État de droit, l'engagement et la participation citoyens ainsi que la société civile à travers le royaume".

La Jordanie, liée à Israël par un traité de paix signé en 1994, est un allié clé des États-Unis dans la région et bénéficie d'une aide militaire et économique importante de ce pays.

akh/feb/hj

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