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Wall Street finit sans direction, perplexe après l'emploi américain

Wall Street finit sans direction, perplexe après l'emploi américain

Wall Street a fini sans direction vendredi, après un rapport décevant sur l'emploi américain, qui apaisait toutefois les craintes d'un changement de cap brutal de la politique monétaire américaine: le Dow Jones a cédé 0,05% mais le Nasdaq a pris 0,44%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a glissé de 7,71 points à 16.437,05 points, mais le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 18,47 points à 4.174,66 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 0,23% (+4,24 points) à 1.842,37 points.

Après un passage en territoire négatif, les indices boursiers new-yorkais ont suivi des trajectoires contrastées vendredi, les investisseurs peinant à se positionner après un rapport clef sur l'emploi aux Etats-Unis qui les laissait perplexes.

Les créations d'emplois dans le pays en décembre sont ressorties beaucoup plus faibles que prévu, à 74.000 emplois contre 197.000 attendus.

"Il s'agit de la plus faible progression des embauches depuis janvier 2011", ont souligné les experts de la maison de courtage Charles Schwab, selon qui le rapport sur l'emploi était dans l'ensemble "largement inférieur aux attentes".

Et, si le taux de chômage américain a enregistré un recul encourageant ce mois-là -- tombant à son plus bas niveau depuis octobre 2008-- à 6,7%, contre 7% attendu, les investisseurs notaient que cette baisse était en partie liée au recul de la population active, "tombée à son plus bas depuis 1978", selon Christopher Vecchio, analyste pour DailyFX. En effet, en abandonnant leurs recherches, de nombreux sans-emploi disparaissent des statistiques.

Wall Street "tente de se faire une opinion sur ce rapport. D'un côté, l'économie américaine ne semble pas aussi solide qu'on le pensait, et cela inquiète. Mais un bon chiffre de l'emploi aurait accéléré les craintes d'une réduction brutale des rachats d'actifs de la Fed", la banque centrale américaine, a résumé Sam Stovall, de Standard and Poor's Capital IQ.

La Réserve fédérale, qui a injecté 85 milliards de dollars de liquidités par mois dans le système financier depuis plus d'un an, a décidé en décembre de réduire modestement ces achats et prévoit de diminuer encore graduellement ce soutien, au fil des signes d'embellie de l'économie américaine, notamment dans le secteur de l'emploi.

Le marché obligataire s'est apprécié. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,860% contre 2,963% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,796% contre 3,873%.

ppa/sl/are

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