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Nucléaire: première phase de discussion avec l'AIEA terminée en février (Iran)

Nucléaire: première phase de discussion avec l'AIEA terminée en février (Iran)

La première phase de l'accord conclu avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire de Téhéran sera terminée début février, a affirmé le chef du nucléaire iranien Ali Akbar Salehi, cité vendredi par la télévision nationale.

"L'Iran et l'Agence (onusienne) termineront la première phase des négociations d'ici le début février, et la seconde phase des négociations débutera peu après", a déclaré M. Salehi, cité par Press TV, la chaîne anglophone de la radio-télévision officielle.

L'AIEA et l'Iran ont signé le 11 novembre à Téhéran un accord pour faire la lumière sur la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné par les Occidentaux et Israël de cacher un volet militaire.

L'Iran avait trois mois pour appliquer cette "feuille de route" en six points, avant de commencer des discussions sur un accord global.

L'un des points était l'inspection de l'usine de production d'eau lourde d'Arak (centre), fermée aux inspecteurs depuis 2011 et qu'ils ont pu visiter début décembre.

L'usine se trouve sur le même site que le réacteur à eau lourde d'Arak, que l'Iran envisage de mettre en route vers la fin 2014. Ce réacteur est au coeur des préoccupations des grandes puissances, car il offrirait à l'Iran la possibilité d'extraire du plutonium qui, une fois retraité, pourrait être utilisé pour la construction d'une bombe atomique.

Outre Arak, le texte autorise des visites de l'AIEA à la mine d'uranium de Gachin (sud). Une visite devrait intervenir entre janvier et février, a dit récemment M. Salehi sans plus de précision.

Une équipe de l'agence onusienne doit également se rendre à Téhéran le 21 janvier.

L'accord prévoit aussi que l'Iran fournisse des informations sur les futurs réacteurs de recherche, les emplacements des nouvelles centrales nucléaires civiles ou encore les futurs sites d'enrichissement d'uranium.

L'agence onusienne tente depuis deux ans d'éclaircir certains éléments indiquant que l'Iran a cherché à développer l'arme atomique, principalement avant 2003, sous couvert de nucléaire civil.

Elle souhaite notamment accéder au site militaire de Parchin, près de Téhéran, soupçonné d'avoir abrité des tests d'explosions conventionnelles applicables au nucléaire. L'Iran refuse pour l'instant l'accès du site en raison de sa nature militaire et parce que l'agence y avait déjà conduit des inspections en 2005, qui n'avaient rien révélé de suspect.

Le 11 novembre, le chef de l'AIEA, Yukiya Amano, avait toutefois indiqué que Parchin restait "important" et qu'une visite serait discutée "lors des pas suivants".

A Genève, dans le cadre d'autres négociations nucléaires, Téhéran est parvenu vendredi à un accord avec des représentants de l'Union européenne négociant au nom du 5+1 (Chine, Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sur la mise en oeuvre d'un accord signé le 24 novembre.

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