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Centrafrique: le président du parlement chargé d'organiser l'élection du nouveau chef de l'Etat

Centrafrique: le président du parlement chargé d'organiser l'élection du nouveau chef de l'Etat

Le président du Conseil national de transition centrafricain (CNT, parlement provisoire), chargé d'assurer l'intérim du pouvoir à Bangui, a annoncé qu'il organiserait l'élection d'un nouveau président de transition après la démission vendredi de Michel Djotodia.

"Nous attendons que la Cour Constitutionnelle nous notifie la démission du chef de l'Etat de transition. C'est à partir de cet instant que je vais assumer la vacance (du pouvoir)" en vertu de la Constitution de transition, a déclaré à l'AFP le président du CNT, Alexandre-Ferdinand Nguendet, vendredi à N'Djamena.

"Cette charte nous donne un délai maximum de 15 jours pour convoquer le parlement de transition en session extraordinaire et procéder à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat de transition", a-t-il précisé.

M. Ndenguet a lancé un appel aux Centrafricains pour "la paix, l'unité, la réconciliation nationale", rappelant qu'"au grand jamais dans l'histoire de notre pays, le peuple centrafricain n'a vécu de tel cas".

Ancien député d'opposition à l'ancien Président déchu François Bozizé, il avait fondé son propre parti, le Rassemblement pour la République, peu avant la prise la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka en mars 2013.

Depuis son élection à la tête du CNT en avril 2013, il était réputé proche de Michel Djotodia.

Les candidatures à la présidence seront discutées samedi et dimanche à Bangui, où les 135 membres du CNT, convoqués à N'Djamena par le sommet d'Afrique centrale, doivent rentrer, a précisé à l'AFP depuis Bangui l'ancien Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé, issu de l'ancienne opposition à François Bozizé.

Lundi, le CNT ouvrira une session spéciale pour l'élection du successeur de M. Djotodia, de même source.

Aucune candidature publique n'avait été signalée vendredi en fin d'après-midi, après la démission à N'Djamena de Michel Djotodia, qui avait renversé en mars le président François Bozizé puis avait été investi comme président de transition.

Le nouveau président de transition exercera ses fonctions jusqu'aux élections générales dont la date n'est pas encore arrêtée. Aux termes d'un accord antérieur, ce scrutin devait avoir lieu dans un délai de 18 mois à compter de l'investiture du président Djotodia en août dernier. Paris a souhaité qu'il se tienne avant la fin de 2014.

bur-cl/sd

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