Au moins 21 personnes ont perdu la vie jeudi en Irak, quand un kamikaze s'est donné la mort dans un centre de recrutement de l'armée.
L'attaque visait probablement à envoyer un message au gouvernement et aux recrues, au moment où l'armée irakienne tente de reprendre le contrôle de deux villes dont se sont emparés des militants d'Al-Qaïda.
L'explosion survient aussi alors qu'un groupe international de défense des droits de la personne dénonce les tirs apparemment aveugles de mortier dont font l'objet les populations civiles de Fallujah et Ramadi, dans la province d'Anbar. Human Rights Watch (HRW) a indiqué jeudi que les forces irakiennes semblent avoir ciblé des quartiers où rien ne permettait de croire à la présence de combattants d'Al-Qaïda.
HRW a aussi prévenu que le blocus militaire imposé aux deux villes limite l'accès des civils à la nourriture, à l'eau et au carburant, avant d'ajouter que les « méthodes illégales de combat » utilisées par toutes les parties ont provoqué des pertes civiles et d'importants dommages.