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Plaster Rock : les personnes évacuées peuvent vérifier l'état de leur propriété

Plaster Rock : les personnes évacuées peuvent vérifier l'état de leur propriété

Les personnes évacuées à Plaster Rock, au Nouveau-Brunswick, à la suite du déraillement et de l'incendie d'un train, ont l'occasion de vérifier l'état de leur propriété, jeudi.

Environ 150 résidents ont été évacués dans un rayon de deux kilomètres des lieux du déraillement. Ils peuvent se présenter à la barricade sur la route 390 durant deux périodes : de 7 h à 9 h, et de 20 h à 22 h. Les résidents seront accompagnés à leur propriété par des pompiers volontaires.

L'Organisation des mesures d'urgence demande toujours aux gens de ne pas entrer dans cette zone en dehors de ces périodes.

Dans le cas de Clarence Lagacé, qui habite à Wapske, à près d'un kilomètre du lieu du déraillement, on lui a ordonné d'évacuer sa propriété une heure après l'accident, mardi soir.

« J'ai été ce matin faire un feu. J'ai fermé ma pompe pour ne pas que ça gèle. Ils m'ont dit qu'on pourrait aller faire un autre feu après-midi », disait-il, mercredi.

À ce moment, il ne savait pas quand il pourrait rentrer chez lui. Il a trouvé refuge chez sa fille.

Les résidents du petit village de Plaster Rock, qui ne compte qu'un millier d'habitants, ont été pris par surprise par la tragédie.

Sheila Taylor, une résidente, explique avoir appris la nouvelle à l'église. Les gens ont prié lors du service religieux. Tina Blue, une autre résidente, affirme que c'est tout un choc pour Plaster Rock et qu'il y a beaucoup d'émotion dans l'air.

Les résidents s'estiment chanceux que la région du déraillement soit peu habitée et qu'il n'y ait pas eu de victime. La mairesse, Alexis Fenner, dit que le pire a été évité, et qu'elle est satisfaite du travail des équipes d'urgence et du CN.

Les autorités poursuivent leur enquête sur le déraillement. Le Bureau de la sécurité des transports sait déjà, comme il l'a expliqué mercredi, qu'un freinage d'urgence avait été provoqué par une panne d'un système pneumatique. La cause exacte des événements n'est pas encore déterminée.

L'incendie est circonscrit, mais il brûle toujours mercredi matin.

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