Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'ex-femme et complice de Dutroux cherche un toit en Toscane

L'ex-femme et complice de Dutroux cherche un toit en Toscane

L'ex-femme et complice du tueur et pédophile belge Marc Dutroux, Michelle Martin, va se rendre en Italie pour tenter de convaincre les responsables d'un couvent proche de Florence (centre) de l'accueillir, a rapporté jeudi la presse belge.

Michelle Martin, qui a obtenu en août 2012 sa libération conditionnelle après avoir purgé 16 des 30 ans de prison auxquelles elle avait été condamnée, séjourne depuis lors dans un couvent la région de Namur, dans le centre de la Belgique.

Sa venue avait alors suscité un tollé dans le royaume, où Michelle Martin, reconnue coupable d'avoir activement participé aux séquestrations par son ex-mari de six fillettes en 1995 et 1996, dont quatre sont mortes, reste détestée par une large partie de la population.

Mais les soeurs qui l'hébergent vont bientôt déménager vers Bruxelles et ne souhaitent pas qu'elle les accompagne. L'ex-femme de Dutroux, dont elle a divorcé en 2003, doit donc présenter à la justice un nouveau plan de "réinsertion professionnelle et personnelle".

C'est dans ce cadre que le Tribunal de l'application des peines (TAP) de Mons (ouest) lui a accordé le 2 janvier une autorisation de sept jours pour se rendre en Italie, ont indiqué jeudi les journaux du groupe de presse régionale Sudpresse.

Plus précisément, la destination de Michelle Martin est la petite ville de Bagno a Ripoli, à 15 kilomètres de Florence, où elle devrait être reçue par la communauté religieuse Cristo e la Riposta.

"Nous ne savons pas exactement quand elle viendra. A ce stade, nous n'avons pas encore discuté d'une future résidence permanente chez nous. Il est d'abord question d'un séjour de 5 à 7 jours pour qu'elle puisse réfléchir et se reposer un peu", a déclaré à Sudpresse le responsable de cette communauté, le pasteur canadien Paul Schafer.

"C'est via un groupe évangélique belge que j'ai répondu favorablement à sa demande. Nous savons qu'elle est sous pression médiatique en Belgique et nous sommes d'accord pour lui offrir une retraite spirituelle dans notre groupe, rien de plus", a-t-il ajouté.

Une tentative de s'installer en France avait échoué en raison du refus du ministre de la Justice, qui craignait des "troubles à l'ordre public" en cas d'arrivée de l'ex-épouse de Marc Dutroux. Ce dernier continue à purger une peine de prison à vie en Belgique.

siu/aje/rso

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.