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Syrie: l'opposition en exil reporte au 17 janvier sa décision sur une participation à Genève 2

Syrie: l'opposition en exil reporte au 17 janvier sa décision sur une participation à Genève 2

L'opposition syrienne en exil a reporté au 17 janvier sa décision de participer ou non à la conférence de paix Genève 2 destinée à trouver une solution politique à la guerre civile en Syrie, a-t-on appris mercredi auprès de ses membres.

Après plus de quarante-huit heures de très vives discussions entre ses membres réunis à Istanbul, l'assemblée générale de la Coalition nationale de l'opposition syrienne a décidé de suspendre ses débats et de se retrouver le 17 janvier dans la mégapole turque, quelques jours à peine avant le début de la conférence qui doit débuter le 22 janvier à Montreux (Suisse).

"Les débats ont été très vifs entre les différents groupes qui composent la Coalition. Il n'a pas été possible de trancher", a commenté une source proche de l'opposition.

Juste avant cette réunion, la principale composante de la Coalition, le Conseil national syrien (CNS), avait affirmé vendredi qu'elle ne se joindrait pas aux discussions en Suisse, n'excluant pas une décision équivalente de la Coalition toute entière.

Lors de sa dernière assemblée générale en novembre, la Coalition s'était déclarée, après de vifs débats, prête à participer en même temps que des représentants du régime de Damas à la conférence Genève 2.

Sous la pression de leurs alliés arabes et occidentaux, ses délégués avaient posé comme stricte condition à leur présence que les discussions se déroulent "sur la base d'un transfert intégral" du pouvoir et que le président Assad "et ceux qui ont du sang sur les mains ne jouent aucun rôle dans la phase transitoire et dans l'avenir de la Syrie".

La conférence de Montreux doit tenter de trouver une solution politique susceptible de mettre fin à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 130.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés depuis mars 2011.

pa/jh

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