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Égypte : la suite du procès de Morsi reportée en février

Égypte : la suite du procès de Morsi reportée en février

Le procès de l'ancien président égyptien, Mohamed Morsi, accusé d'incitation au meurtre de manifestants lorsqu'il occupait les fonctions de chef de l'État, a été reporté au 1er février.

Ce report a été décidé en raison de mauvaises conditions météorologiques qui ont empêché le transfert par avion de Mohamed Morsi de la prison où il est détenu près d'Alexandrie à l'académie de police du Caire où devait se réunir le tribunal, mercredi, ont dit des responsables.

Un des accusés qui devaient comparaître avec l'ancien président a déclaré à la presse que Mohamed Morsi avait refusé d'assister à l'audience parce qu'il estimait que « le tribunal est anticonstitutionnel ». Le coaccusé n'a pas précisé comment il avait obtenu cette information.

Un vol commercial entre Dubaï et Alexandrie a dû être détourné vers Chypre en raison du brouillard recouvrant la ville portuaire égyptienne, a annoncé un responsable de l'aéroport d'Alexandrie.

La première audience de ce procès avait eu lieu le 4 novembre, et Mohamed Morsi avait affirmé à cette occasion qu'il demeurait chef de l'État égyptien et appelé à la fin du régime militaire qui l'a renversé le 3 juillet.

Complot terroriste

Cinq partisans de Mohamed Morsi ont été arrêtés devant l'académie de police protégée par des unités de la police antiémeute déployées dans les rues voisines.

Mohamed Morsi est jugé pour sa responsabilité dans une série de violences survenues aux abords du palais présidentiel, en décembre 2012, lors de manifestations provoquées par l'adoption unilatérale d'un décret renforçant ses prérogatives. Une douzaine de personnes étaient mortes lors de ces incidents.

Outre cette première procédure, la justice a engagé, au mois de décembre, des poursuites contre l'ex-président dans deux autres affaires.

Mohamed Morsi doit d'une part répondre de conspiration contre l'Égypte avec le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais et le gouvernement iranien, et d'autre part d'implication dans un complot terroriste en lien avec son évasion de prison en 2011.

Quatorze autres dirigeants islamistes doivent comparaître comme accusés aux côtés de Morsi dans l'affaire qui a été reportée mercredi.

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