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Eusebio, grand parmi les plus grands

Eusebio, grand parmi les plus grands

Eusebio, à qui le Portugal a rendu lundi un dernier hommage, a marqué le foot au côté des plus grands, dont voici le onze de rêve par ordre chronologique, sans tenir compte des postes.

Alfredo Di Stefano, premier artiste

Doté d'une technique étourdissante, l'Argentin était un prolifique buteur mais surtout un immense passeur et un divin créateur. Après des débuts à River Plate, il choisit d'aller au Barça mais c'est au Real Madrid qu'il atterrit par la seule volonté de Franco. Deux fois Ballon d'Or (1957, 1959) mais toujours porté vers le collectif.

Ferenc Puskas, le "Major Galopant"

Puskas était le leader d'une des plus belles équipes de l'histoire, la Hongrie du début des années 50. Seule la RFA l'empêcha d'être sacré en finale du Mondial-1954 (3-2). Gaucher puissant et précis aux 84 buts en 85 sélections.

Lev Yachine, l'"araignée noire"

Seul gardien de l'histoire à avoir été désigné Ballon d'Or (1963), Yachine a, de par son agilité et sa faculté à s'aventurer en dehors de sa ligne de but, révolutionné ce poste.

Eusebio, la "panthère noire"

Originaire du Mozambique, Eusebio était un diamant. Ses dribbles, sa vélocité étaient inédits, au point que son Ballon d'Or (1965) fut, bien avant celui obtenu par le Libérien George Weah (1995), le symbole de reconnaissance du foot africain.

Pelé, le "roi"

Les superlatifs sont devenus vains pour classer Edson Arantes do Nascimento, trois fois champion du monde, icône du Brésil, incarnation du foot, sourire éternel... De ses débuts tonitruants à 17 ans au Mondial-1958 à sa tête légendaire contre l'Italie en finale en 1970 (4-1) pour un 3e sacre, en passant par ses innombrables gestes de génie, les images pleuvent. Comme les buts, 1281 selon la Fifa en 1363 matches officiels.

Franz Beckenbauer, le "Kaiser"

Le meilleur joueur allemand de tous les temps, doté d'une vision du jeu digne des plus grands, a redéfini le poste de libero, prouvant qu'on pouvait défendre efficacement avec classe. D'une volonté de fer - bras en écharpe en demi-finale perdue contre l'Italie en 1970 (4-3 a.p.) -, il est un des rares à avoir tout gagné comme joueur et entraîneur.

Johan Cruyff, foot total

Rapide, élégant, technique, visionnaire, Cruyff symbolisait à lui seul ce qu'on appelait "football total", basé sur le mouvement perpétuel de l'Ajax d'Amsterdam et des Pays-Bas dans les années 70. Premier joueur triple Ballon d'Or, icône aux cheveux longs, fumeur invétéré et rebelle.

Michel Platini, l'intelligence faite jeu

Sa lecture du jeu et son adresse en ont fait le premier à jouer la tête haute, sans river les yeux au ballon. Désigné joueur du siècle de la Juventus, où il a tout gagné, il fut aussi l'atout maître du carré magique des Bleus. Il fut au sommet de son art lors de l'Euro-1984 où il inscrivit 9 buts en cinq matches avec un sacre à la clé.

Diego Maradona, Diez et diable

Insaisissable dribbleur, le "gamin en Or" a symbolisé à lui seul ce que ce sport a de plus beau et de plus dramatique. Capable dans un même match, en quart de finale du Mondial-1986 (où il sera sacré) contre l'Angleterre (2-1), de tricher avec l'aide de la "main de Dieu" puis d'inscrire le "but du siècle", son génie l'a porté si haut qu'il s'en est brûlé les ailes en excès en tout genre.

Ronaldo, "o Fenomeno"

Il est le buteur ultime. A la fois en terme de records statistiques (15 buts en trois Coupes du monde) et de par son talent unique. Puissant, précis, rapide, le ballon lui collait toujours au pied quand il n'allait pas au fond des filets. Phoenix du foot, il s'est relevé de deux graves opérations aux genoux pour remporter un 2e Mondial en 2002 (8 buts).

Zinedine Zidane, le magnifique

Esthète, ZZ a apporté poésie et magie au foot. Il n'en a pas oublié de gagner (Coupe du monde-1998 et Euro-2000), tout étant LA star des Galactiques madrilènes. Le génie allant parfois de pair avec coups de tête, sa sortie en finale du Mondial-2006 contre l'Italie laissa un goût d'inachevé.

nip/pgr/pel

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