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Référendum le 2 mars sur le maintien du maire de Bogota

Référendum le 2 mars sur le maintien du maire de Bogota

Un référendum posant la question du maintien en poste du maire de Bogota, Gustavo Petro, visé par une procédure de destitution, sera organisé le 2 mars, a annoncé le tribunal électoral de la capitale colombienne.

"Nous avons fixé au 2 mars 2014 la consultation populaire posant la question de la révocation du maire de Bogota", a annoncé à la presse Jaime Suarez, responsable du tribunal électoral de la ville.

Le 18 décembre dernier, l'autorité électorale de Colombie avait annoncé la prochaine organisation du référendum dit "révocatoire" après que le minimum de signatures eut été réuni par des électeurs, en l'occurrence plus de 40% des votes obtenus par M. Petro lors de son élection fin 2011.

La révocation du maire, un économieste de 53 ans investi en janvier 2012, est prononcée si elle recueille la majorité des voix et si la participation lors de ce scrutin atteint au moins 55% du total des suffrages exprimés lors de son élection.

Toutefois ce scrutin référendaire pourrait n'avoir jamais lieu car le maire fait déjà l'objet d'une procédure de destitution dans le cadre d'une autre affaire.

Cette sanction, accompagnée d'une inéligibilité de 15 ans, a été prononcée le 9 décembre pour une passation de marché jugée illicite par le "procureur général", Alejandro Ordoñez, un fonctionnaire chargé du contrôle de l'Etat et indépendant du pouvoir judiciaire.

Le 31 décembre, le maire a déposé un recours devant cet organisme afin de "réclamer la rectification de cette décision", qualifiée de complot politique par ses partisans. La décision est toutefois susceptible d'appel et M. Petro a déjà déposé un recours devant le tribunal administratif.

En outre, le parquet a également ouvert une enquête afin de déterminer si cette sanction ne résulte pas d'un abus de pouvoir.

Ancien membre de la guérilla urbaine du M-19 (Mouvement du 19 avril), dissoute en 1990, le maire de Bogota affirme, lui, que ses adversaires cherchent, par son intermédiaire, à "saboter" l'actuel processus de paix avec la rébellion marxiste des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

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