Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ralentissement anticipé de l'immobilier en 2014

Ralentissement anticipé de l'immobilier en 2014

Le marché immobilier canadien a connu une autre année faste. La tendance se poursuivra-t-elle l'an prochain?

Le prix moyen des maisons au pays a augmenté de presque 10 % de novembre 2012 à novembre 2013 pour atteindre 391 000 $.

La moitié de la hausse du prix moyen des maisons est toutefois attribuables aux marchés de Toronto et de Vancouver, où les prix ont augmenté de 11 % et 13,6 % respectivement.

La réalité est tout autre à Montréal et à Frédéricton, où les prix on chuté de 1,9 % et 8,7 % - une tendance qui risque de s'accentuer, comme l'explique Benoît Durocher, économiste principal au Mouvement Desjardins

« Ça a déjà commencé à ralentir dans certaines régions et en 2014, normalement, ce ralentissement devrait se généraliser davantage pour l'ensemble du pays », prédit-il.

Malgré un surplus de production accompagné d'une baisse des prix des condominiums à Montréal, François Des Rosiers, du département de finance, assurance et immobilier de l'Université Laval, s'attend à un atterrissage en douceur.

« Ça va prendre un certain temps avant d'absorber tout ça, mais je ne voie pas un effondrement des prix, constate-t-il. D'ailleurs, (...) le prix des maisons unifamiliales continue de monter dans certains secteurs. »

Alors, 2014 fera-t-elle mentir les prophètes de malheur, qui prédisent depuis plusieurs années l'éclatement d'une bulle immobilière au Canada?

L'Association canadienne de l'immeuble, elle, estime que le prix moyen des maisons à l'échelle nationale devrait augmenter de 2,5 % en 2014.

D'après un reportage d'Alexandre Touchette

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.