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L'armée irakienne va se retirer des villes de la province d'Al-Anbar (Maliki)

L'armée irakienne va se retirer des villes de la province d'Al-Anbar (Maliki)

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé mardi que l'armée allait se retirer des villes de la province d'Al-Anbar, dans une tentative de prévenir une escalade après la fermeture d'un camp de protestation anti-gouvernemental.

Ce retrait de l'armée était l'une des exigences des 44 députés qui avaient présenté leur démission lundi soir après le démantèlement du camp à Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar.

L'annonce de M. Maliki est survenue après des affrontements entre soldats et hommes armés protestant notamment contre la fermeture du camp érigé depuis un an par des protestataires sunnites contre M. Maliki, un chiite. Un quinzaine de personnes y ont péri depuis lundi.

Selon un communiqué publié sur son site internet, M. Maliki a appelé "les forces armées à se consacrer à pourchasser les repaires d'Al-Qaïda dans le désert d'Al-Anbar" et à remettre "l'administration des villes à la police locale et fédérale".

Le 22 décembre, M. Maliki avait qualifié le camp de "quartier général d'Al-Qaïda" et appelé les protestataires à partir dans "un délai très court".

La fermeture du camp représente une relative victoire pour M. Maliki mais risque d'attiser la colère de la communauté sunnite, minoritaire en Irak. Celle-ci s'estime discriminée et dénonce une campagne de "répression" de la part du gouvernement dominé par la communauté chiite, majoritaire.

Cette colère a été un facteur clé dans l'escalade des violences ces derniers mois en Irak qui ont fait des milliers de morts.

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