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De Sydney à Londres, de Dubaï à Bamako, le monde est entré en 2014

De Sydney à Londres, de Dubaï à Bamako, le monde est entré en 2014

Le passage à 2014 a été fêté par des millions de personnes qui sont descendues dans les rues en Asie, en Afrique, mais aussi en Europe où l'année s'achève sur une note d'espoir.

Comme l'Irlande avant elle, l'Espagne est officiellement sortie mardi du plan d'aide octroyé en 2012 pour ses banques, alors que les Lettons ont dit adieu à leur devise nationale, au lendemain de la promesse du Premier ministre grec du retour de son pays sur les marchés.

De grandes festivités se sont déroulées sur la Place Rouge à Moscou, et la population a été au rendez-vous à la porte de Brandebourg à Berlin et dans le centre de Londres pour les 12 coups de Big Ben.

A Kiev, quelque 200.000 opposants ukrainiens ont entonné mercredi l'hymne national pour fêter le Nouvel An sur le Maïdan dans le centre de la capitale barricadé et occupé depuis plus d'un mois après la volte-face du pouvoir sur le rapprochement avec l'Europe au profit de la Russie.

A Londres, la traditionnelle grande roue de "London Eye" s'est enflammée à minuit pile devant des milliers de fêtards. Quelque 50.000 personnes ont participé à l'explosion du premier feu d'artifice "multisensoriel" au monde, soit l'envoi de confettis comestibles à la banane et de bulles parfumées à l'orange.

A Paris, plus de 300.000 personnes se sont rassemblées sur les Champs-Elysées, placés sous haute surveillance avec près de 9.000 policiers, gendarmes, pompiers et militaires mobilisés. En Alsace, dans l'est de la France, un homme a été tué accidentellement par un pétard lors du réveillon, selon la gendarmerie.

A Rome, un grand concert s'est tenu mardi soir sur le Circo Massimo, réunissant chanteurs et DJ italiens, après un discours du maire, Ignazio Marino, qui a promis que "2014 serait l'année de la reprise".

A Venise, des milliers de personnes, vêtues de blanc, se sont rassemblées place Saint-Marc pour fêter le passage à la Nouvelle Année, avec concerts, feu d'artifice et "bacino" (bisou) géant.

Des centaines de milliers de personnes ont fêté dans la nuit le passage à 2014 autour de l'emblématique Porte de Brandebourg à Berlin dans un concert géant avec comme point d'orgue le traditionnel feu d'artifice, tandis qu'en Espagne, des milliers de Madrilènes se sont massés dans le froid sur la place centrale Puerta del Sol dans l'attente des 12 coups de minuit.

Au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta a souhaité mardi à ses compatriotes "la paix, rien que la paix" en 2014 dans tout le pays encore secoué par une crise politico-militaire sans précédent.

Sydney avait été la première capitale à embraser le ciel dans une débauche d'effets pyrotechniques.

Sept tonnes d'explosifs ont illuminé le ciel de Sydney en d'immenses gerbes multicolores, dont certaines ont été tirées depuis son célèbre opéra pour la première fois depuis plus de dix ans.

Les îles Tonga, dans le Pacifique, ont été parmi les premiers pays à entrer dans la nouvelle année, avec une grande cérémonie de prière.

L'Antarctique a aussi été l'une des premières régions à passer à 2014. Les passagers et l'équipage d'un navire scientifique russe bloqué depuis une semaine par la glace ont célébré l'entrée dans la nouvelle année avec un hymne composé pour l'occasion.

Dubaï, qui vient d'obtenir l'organisation de l'Exposition universelle de 2020, s'est offert pour le passage à l'an 2014 un gigantesque spectacle pyrotechnique que la cité-Etat veut faire homologuer comme le plus grand du monde.

Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde, qui culmine à 828 mètres, s'est illuminée à minuit avec un spectacle qui a duré six minutes.

Au même moment, Burj al-Arab, un hôtel présenté comme le plus luxueux du monde, contribuait à ce spectacle qui a illuminé le ciel.

Puis se sont embrasés Pal Jumeirah, une île artificielle, ainsi que The World, un planisphère au large de la cité-Etat.

En revanche, en Arabie saoudite la police religieuse a prohibé toute célébration dans ce royaume ultra-conservateur qui applique une version rigoriste de l'islam et suit le calendrier de l'hégire.

A Hong Kong, les gratte-ciel de la grande cité ont été illuminés par des feux d'artifice tirés depuis des barges alignées sur un kilomètre dans le détroit de Victoria Harbour, entre l'île de Hong Kong et Kowloon.

Les célébrations ont été plus paisibles au Japon. De petits feux d'artifice ont été tirés à travers le pays. Mais des millions de Japonais se sont rendus dans les temples pour accueillir le Nouvel An dans la contemplation et la prière.

Séoul est entré en 2014 au son d'une cloche de bronze qui date du XVe siècle et salue traditionnellement de 33 coups l'arrivée de la nouvelle année.

Au Cap, un hommage a été rendu à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre, avec un concert, des feux d'artifice et la projection en 3D sur la façade de la mairie d'une rétrospective de la vie du prix Nobel de la paix.

Dans son message de voeux, le président sud-africain Jacob Zuma s'est engagé à poursuivre l'oeuvre de réconciliation de Mandela. "Nous devons continuer à travailler ensemble en 2014 pour bâtir l'Afrique du Sud de nos rêves", a-t-il lancé.

A New York, un million de fêtards devaient accompagner sur Times Square la traditionnelle descente pendant 60 secondes, jusqu'à minuit, d'une boule de cristal multicolore le long d'un pylône.

A Rio, près de 2,3 millions de personnes, dont un tiers de touristes, devaient assister sur la plage de Copacabana, aux feux d'artifice et concerts en plein air.

bur-jr/ob

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