Le président français François Hollande s'est engagé lors d'une conférence de presse dimanche soir à Ryad à "satisfaire" les demandes d'armement de l'armée libanaise pour soutenir le président Michel Sleimane.
"J'ai des relations avec le président Sleimane (...) et s'il y a des demandes qui nous sont adressées, nous les satisferons", a déclaré M. Hollande après son entretien avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite.
Selon M. Sleimane, Ryad s'est engagé dimanche à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises.
"Il s'agit de l'aide la plus importante dans l'histoire du Liban et de l'armée libanaise", a dit le président Sleimane selon lequel cette aide "fera l'objet de discussions entre le roi Abdallah et le président français Hollande".
Interrogé sur les déclarations de président libanais, François Hollande a dit:"je n'ai pas ici à donner d'informations".
"Ce que je sais, c'est que la France, depuis déjà longtemps mais encore récemment, équipe l'armée libanaise et entendra répondre à toutes les sollicitations qui lui sont adressées parce que le Liban doit rester uni, son intégrité doit être respectée, sa sécurité doit être assurée".
François Hollande, qui a été reçu par le roi Abdallah, devait rencontrer dimanche soir à Ryad l'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri. Cette rencontre intervient alors que le Liban connaît un regain de tension avec l'assassinat vendredi à Beyrouth de Mohammad Chatah, un proche de M. Hariri, tué dans un attentat à la voiture piégée.
Dans une interview au quotidien araphone Al-Hayat parue dimanche, M. Hollande a déclaré vouloir délivrer au roi Abdallah d'Arabie saoudite comme "à l'ensemble des responsables" de la région un même message à propos du Liban, appelant au "respect des échéances constitutionnelles", à commencer par la tenue "de l'élection présidentielle prévue en mai 2014".
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