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Damas "attaché" à une participation de l'Iran à Genève-2

Damas "attaché" à une participation de l'Iran à Genève-2

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a souligné dimanche que son pays restait attaché à une participation de l'Iran à la conférence de paix sur la Syrie, prévue en Suisse en janvier et à laquelle Téhéran n'a pas été invité.

"La Syrie est attachée à une participation de l'Iran à la conférence de paix", a déclaré M. Mouallem, selon des propos rapportés par l'agence officielle Sana.

"Il est illogique que pour des raisons politiques les Etats-Unis ou la soi-disant opposition (au régime syrien NDLR) excluent ce pays de la conférence", a déploré M. Mouallem à l'occasion d'un forum sur les médias.

M. Mouallem a répété que Damas n'irait pas à Genève "pour remettre le pouvoir à qui que ce soit ni faire de transactions avec qui que soit".

"Ceux qui pensent que la Syrie va marchander sa souveraineté nationale se font des illusions", a-t-il ajouté.

L'Iran, ferme soutien du régime syrien, ne figure pas sur la liste de participants fournie par l'émissaire international sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, le 20 décembre à Genève. Les Etats-Unis sont opposés à la présence de Téhéran à la conférence qui doit s'ouvrir le 22 janvier à Montreux (Suisse).

M. Brahimi avait indiqué à cette occasion que les discussions préparatoires en vue de la conférence de paix n'avaient pas abouti à un accord sur la participation de l'Iran.

"Les Etats-Unis ne sont pas convaincus que c'est la bonne chose à faire, ce n'est pas un secret qu'à l'ONU nous y sommes favorables", avait-il ajouté.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a indiqué le 23 décembre qu'il lancerait avant fin décembre les invitations formelles à la conférence sur la Syrie. L'Arabie saoudite, principal soutien de la rébellion combattant le régime de Bachar al-Assad, figure parmi les 26 pays invités.

La Conférence de Genève-2 doit tenter de trouver une solution politique susceptible de mettre fin à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 126.000 morts selon l'Obeservatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et des millions de réfugiés et déplacés selon l'ONU.

Ces dernières semaines, le régime syrien n'a eu de cesse de répéter qu'il ne fallait pas attendre qu'il remette les clés du pouvoir à l'opposition politique lors de la conférence de Genève.

Cette dernière, divisée et morcelée, a en revanche martelé que Bachar al-Assad ne devait jouer aucun rôle dans le gouvernement de transition, et que son départ devait être un objectif de la conférence.

bur/kam/hj/cnp

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