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Sept-Îles : rareté de personnel pour les traiteurs et restaurants

Sept-Îles : rareté de personnel pour les traiteurs et restaurants

La période des Fêtes s'accompagne de réjouissances et de repas en famille. D'autres font appel aux mets préparés par les traiteurs. Un service qui semble plus difficile à se procurer à Sept-Îles, en raison d'une rareté de personnel.

Il y a une demi-douzaine de traiteurs à Sept-Îles.

Tahar Ben Rouinne, cuisinier depuis depuis 1980 pour le traiteur Fin Gourmet, ne trouve pas de relève. Il a donc choisi de ne travailler qu'en décembre pour des clients bien établis. Même s'il n'a ciblé que quelques clients, cela ne l'empêche pas d'avoir beaucoup de pains sur la planche.

« Dans la cuisine, je suis capable de fournir. Peu importe le nombre que je m'engage à servir là. Je peux m'organiser. Mais le service, comme je dis, c'est donner du service au client. Un client, tu le fais de la bonne bouffe, et tu ne lui donnes pas du service, oublie ça! », raconte Tahar Ben Rouinne.

La pénurie de main-d'oeuvre se fait également sentir dans les restaurants. Gilles Deschênes, Rimouskois d'origine, poursuit la tradition de fin d'année en réservant une table au restaurant pour le brunch familial. Pour lui, l'attente ne le dérange pas lorsqu'il est bien entouré.

« Ici, on se fait servir, c'est ça qui est plaisant. On n'avait qu'une serveuse pour un groupe de 20 personnes. En même temps, on en profite pour jaser, alors le temps passe puis dans le temps de le dire, c'est déjà le temps de retourner à la maison », dit Gilles Deschênes.

Comme Tahar Ben Rouinne approche l'âge de la retraite, il propose des buffets pour contourner la difficulté de servir un banquet:

« Ce soir on a deux petits mariages, alors moi et ma femme allons en faire chacun un. Les autres employés sont tous en vacances et ne peuvent pas rentrer. On doit se lever de bonne heure, des fois 4 h -5 h, mais à mon âge, on a commencé à ralentir », ajoute Tahar Ben Rouinne.

Somme toute, les convives semblent bien s'accommoder de cette période de retrouvailles.

D'après le reportage Louis Garneau.

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