Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La gestion de la crise sera un "test" pour Ankara (MAE allemand)

La gestion de la crise sera un "test" pour Ankara (MAE allemand)

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a appelé Ankara à faire la lumière sur les soupçons de corruption qui pèsent sur le gouvernement, estimant dans un entretien à paraître dimanche qu'il s'agissait d'un "test" pour la démocratie turque.

"Nous faisons confiance à la force de l'Etat turc pour faire la lumière sur les soupçons de corruption qui ont cours, sans distinction de personnes", a déclaré au Bild am Sonntag, édition dominicale du quotidien Bild, le ministre, qui vient de prendre ses fonctions. La capacité d'Ankara à élucider l'affaire "aura valeur de test pour toute politique qui se revendique d'un Etat de droit", a poursuivi M. Steinmeier dans un extrait de l'interview diffusé à l'avance.

"Nous autres Allemands observons les développements à Ankara et à Istanbul avec une grande attention", a aussi déclaré le ministre, qualifiant la Turquie de "partenaire très important" pour Berlin. "Dans une région, le Moyen-Orient, marquée par les crises et les conflits, nous avons besoin d'une Turquie forte comme pôle de stabilité vers l'intérieur et vers l'extérieur", a-t-il également martelé.

La Turquie s'enfonçait dans la crise politique samedi, alors que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, dont le gouvernement est éclaboussé par un scandale de corruption mais qui refuse de céder aux pressions de la justice et de la rue. Des incidents violents ont eu lieu dans plusieurs villes du pays dont Istanbul et Ankara.

L'Allemagne compte la plus la plus grosse communauté turque hors de Turquie, avec quelque trois millions de personnes.

mtr/abk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.