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Hollande appelle l'ONU à jouer "un rôle plus important" en Centrafrique (Elysée)

Hollande appelle l'ONU à jouer "un rôle plus important" en Centrafrique (Elysée)

François Hollande s'est entretenu vendredi par téléphone avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à qui il a demandé que les Nations unies "jouent un rôle plus important en Centrafrique", a indiqué la présidence de la République française.

M. Hollande "a souhaité que les Nations unies jouent un rôle plus important encore dans la période de transition en Centrafrique", selon un communiqué.

Il a "souligné que l'action de la France visait à protéger l'ensemble de la population centrafricaine des exactions commises à son encontre, sans discrimination".

M. Hollande a aussi "remercié le chef de l'ONU pour l'action déployée par les Nations unies en vue de renforcer" la force africaine sur place, la Misca, écrit la présidence dans un communiqué.

De source diplomatique proche du président français, on rappelle que le secrétaire général de l'ONU doit rédiger "au plus tard" dans les trois mois un rapport sur la transformation éventuelle de la force africaine en Centrafrique (Misca) en une opération de maintien de la paix des Nations unies.

Les Nations unies, ajoute-t-on de même source, peuvent également contribuer à la tenue d'élections en Centrafrique et devront procéder au renouvellement du mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) qui a notamment pour objet de rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays.

La présence militaire française était massive vendredi dans les rues de Bangui où des tirs ont encore retenti durant la nuit, alimentant la confusion parmi la population, le bilan des violences ne cessant de s'alourdir.

La Croix-Rouge ne dispose pas d'un bilan complet, mais certaines estimations font état d'un millier de personnes tuées par balle ou à l'arme blanche en Centrafrique, depuis le 5 décembre.

Depuis le début de l'intervention française, les violences interconfessionnelles se sont multipliées entre les milices chrétiennes "anti-balaka" (anti-machette, en langue sango) et la Séléka, l'ex-rébellion majoritairement musulmane qui a chassé le président François Bozizé en mars 2013.

rh-ha/ei/blb/jpc

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