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Les "marginalisés" sont les premiers capables de comprendre Jésus, affirme François

Les "marginalisés" sont les premiers capables de comprendre Jésus, affirme François

Les "marginalisés", les "derniers", sont les premiers capables d'accueillir et de comprendre le message de Jésus, a assuré mardi le pape François en adressant un message très religieux pour Noël dans la basilique Saint-Pierre.

Au milieu d'une longue procession de 30 cardinaux et 40 évêques, le pontife argentin, recueilli et grave, s'est avancé dans la nef de l'immense église bondée pendant la prière solennelle de la Kalenda, chant qui récapitule l'attente biblique d'un Messie.

Le pape est allé embrasser une statuette peinte en plâtre de l'enfant Jésus, au début de la messe.

Les textes et les prières ont été récités ou chantés principalement en italien et en latin, de façon solennelle et classique. Une intention de prière a été prononcée en araméen, la langue du Christ.

Une autre a été prononcée en chinois pour les personnes persécutées en raison de leur foi.

Dans sa courte homélie en trois points, le pape de 77 ans, d'une voix un peu rauque et essoufflé, a rappelé que les bergers, pauvres, de Bethléem avaient été les premiers à se rendre à la crèche où Jésus, dans la tradition biblique, venait de naître.

"Les bergers, a-t-il dit, ont été les premiers (...) à recevoir l'annonce de sa naissance. Ils ont été les premiers parce qu'ils étaient parmi les derniers, les marginalisés". Jorge Mario Bergoglio signifiait ainsi sa priorité aux gens démunis, signe distinctif de son pontificat.

Jésus, a-t-il remarqué, n'est pas "un maître de sagesse" ou "un idéal dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés". "En lui est apparue la grâce, la tendresse, la miséricorde", a-t-il martelé, sans aucune allusion aux débats de société ou au relativisme comme le faisait son prédécesseur Benoît XVI.

"Le Seigneur vous répête : n'ayez pas peur ! Moi aussi, je dis à tous : n'ayez pas peur. Le Seigneur pardonne toujours. Là est notre paix".

Jorge Mario Bergoglio est revenu sur un de ses mots préférés, "camminare" (marcher en italien) : "Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre coeur se ferme, si l'orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt dominent, alors les ténèbres descendent en nous". "Le peuple est un peuple pèlerin, mais pas un peuple errant", a-t-il dit, affirmant qu'en chacun, "il y a ténêbre et lumière".

jlv/bds

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