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Voyager à prix d'or dans le temps des Fêtes

Voyager à prix d'or dans le temps des Fêtes

Le temps des Fêtes est le moment le plus occupé de l'année pour les lignes aériennes. La visite à la famille s'impose pour les expatriés. L'offre de sièges ne suffisant pas à la demande des voyageurs, cela rend le prix des billets exorbitant.

Un texte de Sylvain Bascaron

Patrick Lachance et Meyranie Giroux sont des enseignants d'Edmonton originaires du Québec. Ils voyageront cette année avec deux billets aller-retour Edmonton-Québec qui leur ont coûté 2700 $, leur fille d'un an et demi sur les genoux.

Les deux parents étaient prêts à payer ce montant pour la petite Axelle. « Le but, c'est que la petite voie sa famille », dit Patrick Lachance.

M. Lachance sait qu'il voyage pendant la pire saison, mais indique qu'il n'a pas le choix. « Certaines personnes peuvent [...] jouer avec leur calendrier et sauver plusieurs centaines de dollars, mais dans le métier qu'on fait, on est tenus d'être là jusqu'à la dernière minute et de revenir, évidemment, en date pour la rentrée des classes », explique-t-il.

Patrick Lachance pense qu'avec seulement deux transporteurs nationaux au Canada, les entreprises peuvent contrôler les prix à volonté. Selon lui, les voyageurs sont des victimes d'un système avec une concurrence trop limitée.

Quant à sa conjointe, Meyranie Giroux, elle voudrait voir plus de compassion de la part des compagnies aériennes. « Les compagnies devraient peut-être faire un spécial dans le temps des Fêtes, parce que c'est très sentimental », suggère-t-elle.

Toutefois, les transporteurs ne sont pas sur le point d'aller à l'encontre de la loi de l'offre et de la demande. « Dès qu'il y a moins d'offre disponible, le prix augmente. Toute l'industrie fonctionne comme ça depuis des décennies », dit le porte-parole de WestJet, Richard Bartrem.

Selon M. Bartrem, il est aussi difficile d'augmenter l'offre. Il affirme que pour suffire à la demande des quatre jours avant Noël, WestJet aurait besoin de trois fois plus d'avions, ce qui n'aurait aucun sens le reste de l'année.

Il affirme cependant que les entreprises qui veulent tenter leur coup dans le marché sont les bienvenues, mais rappelle que le Canada « est un pays immense, avec seulement 35 millions de personnes, ce qui n'est pas assez pour soutenir [de nombreuses] lignes aériennes ».

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