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Un facilitateur pour les terres de Rabaska

Un facilitateur pour les terres de Rabaska

Un ancien sous-ministre à l'Éducation et à l'Environnement a été nommé afin d'arriver à une entente avec les promoteurs de Rabaska dans le but de donner une autre vocation aux terres qui avaient été cédées pour le projet.

Gilles Vézina devra rencontrer les parties intéressées dans le dossier et faire des recommandations à Québec.

Le gouvernement péquiste privilégie le retour d'un zonage agricole pour les terres du projet Rabaska.

Aussi, la Chambre de commerce de Lévis voit d'un bon oeil la nomination de ce facilitateur pour évaluer le possible rapatriement des terres de Rabaska à une autre vocation.

Le président de la Chambre de commerce de Lévis, Jérôme Jolicoeur, ne souhaite toutefois pas voir ces terres reprendre une vocation agricole.

« Avoir eu un décret qui retournait ces terres-là en terrain agricole aurait été une mauvaise nouvelle pour nous. La voie du facilitateur, au moins, il va y avoir des discussions qui vont se tenir. C'est sûr que la Ville de Lévis et la Chambre de commerce, on va tenter de prendre une position commune pour que ces terres-là demeurent dans le giron économique », affirme M. Jolicoeur.

Le milieu des affaires à Lévis souhaite que ce territoire demeure une zone industrialo-portuaire.

Rappelons que le gouvernement Marois a confirmé cet automne que le projet de terminal méthanier Rabaska était officiellement abandonné. Québec a refusé de prolonger le bail des promoteurs de Rabaska sur les terrains du fleuve.

Les terres avaient été cédées au promoteur par décret en 2007.

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