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William, Kate et Harry sous écoute

William, Kate et Harry sous écoute

Les conversations téléphoniques du prince William et de son épouse Kate, et celles du prince Harry ont été écoutées illégalement par des journalistes du News of the World, l'hebdomadaire, aujourd'hui fermé, du groupe Murdoch.

Lors du procès en cours devant le tribunal d'Old Bailey, à Londres, le procureur Andrew Edis a indiqué jeudi que des enregistrements des messages adressés par William à Kate avaient été trouvés au domicile de l'ancien correspondant du journal à Buckingham Palace.

« Coucou, ma chérie, c'est moi », disait le prince à sa femme, selon le procureur. William racontait ensuite comment il avait failli être atteint par des balles à blanc après s'être perdu lors de manuvres à l'école militaire de Sandhurst.

« Je suis tombé dans une sorte d'embuscade d'un autre régiment, ce qui était un peu gênant parce qu'on a failli me tirer dessus. » Le News of the World a ensuite publié un article basé sur ces propos.

La cour a également entendu des extraits d'un message laissé sur le répondeur de Harry par une voix mâle s'efforçant de paraître aiguë et se faisant passer pour la petite amie du prince à l'époque, Chelsy Davy.

« Je veux juste te dire que tu me manques et que je pense que tu es le plus beau roux que j'ai jamais vu, même si tu es plutôt laid pour un roux. À très bientôt mon gros roux poilu. »

Le journal précisera par la suite qu'il s'agissait d'une blague de William.

Rebekah Brooks et Andy Coulson, respectivement amie et ancien responsable de la communication du premier ministre David Cameron, sont les principaux accusés dans l'affaire des écoutes imputées entre autres à News of the World, fermé en juillet 2011 après 168 années d'existence.

Neville Thurlbeck, ancien correspondant en chef du journal, James Weatherup, ex-rédacteur en chef adjoint, et Greg Miskiw, ancien rédacteur en chef, plaident coupable.

Le scandale a ébranlé la classe politique et la police britanniques, toutes deux accusées de collusion avec la presse.

Il a en outre entraîné la création d'une commission d'enquête publique sur la déontologie de la presse, qui continue de s'opposer au gouvernement sur les mesures à prendre pour réguler le secteur.

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